- La belle endormie

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Londres, 19 octobre 2007.

Topshop.

Surblindé d’hystériques (comme moi) qui cherchent à calmer une soudaine (ou non) faim de « junk clothes » dans le Mc Do de la mode.

Trop de monde, trop de fringues, trop de chaleur, trop de cheap pas si cheap (c’est cher et pas forcément beau ni de qualité), trop de mauvaises coupes, trop d’approximations.

Bref, peu d’inspiration dans un lieu qui devrait surexciter une boulimique de fringues comme moi.

Et pourtant, je ne me laisse pas abattre. Je ne supporte pas l’échec, pas ici, pas dans ces conditions rêvées de week end shopping entre copines.

Alors mon oeil, pourtant mis à mal par une fucking migraine, traîne lentement mais sûrement de portant en portant, à la recherche du petit truc qui saura le requinquer et le faire briller.

Et là il tombe sur cette robe.

Plutôt improbable au premier abord, elle attire néanmoins mon attention.

Depuis la fashion week, j’ai des envies de robe esprit lingerie à mixer avec de la grosse maille.

La grosse maille, j’ai déjà.

La robe esprit lingerie, avec froufrou et compagnie, c’est tout de suite nettement plus absent de mon dressing.

Je me dis qu’elle est too much, je me dis que ça n’est pas moi, cette robe, que je suis à mille lieues de mes craquages habituels. En plus, elle coûte un demi bras, comme à peu près tout à Londres de toute façon.
Et pourtant, il me la faut.

Mes copines, légèrement perplexes mais qui ont envie de faire confiance à mon pseudo « oeil » punkybien, enfoncent le clou. « Il te la faut ».
Je l’achète (après l’avoir reposée puis reprise au moins 17 fois sur le chemin des caisses).

Le soir, en rentrant, (en moon walk), je l’essaye enfin.

Pas mal. Manque quelque chose, mais pas mal.

Puis je la laisse, pendant presque 2 mois, sans même lui accorder un regard.

Finalement, le week-end dernier, prise d’une inspiration soudaine et d’une envie de bousculer les quelques « endormies avec encore l’étiquette qui pend » dans mon dressing, je l’attrape.

Un sous-pull pour la réchauffer, une paire de bottes fauves pour la réveiller, un sautoir Servane Gaxotte (adorablement offert) pour rester dans le côté « poupée vintage » et ça fonctionne.

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Cerise sur le gâteau: l’intervention toujours bienvenue de la grosse maille, avec le gilet à ceinturer pour marquer la taille.

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Un peu de fauve, un peu de gris, un peu de volant mais pas de quoi donner le tournis, cette robe, finalement, va certainement partager ma vie.

A la demande de Zabou, quelques détails de plus près:

Petite broche cheval, esprit vintage

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Sautoir poupée Servane Gaxotte

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