- 3 jupes, 20 euros, et je peux encore remplir le frigo!

Depuis quelques mois, je peux difficilement passer quelques jours à Paris sans étancher ma soif de vintageries et autres fripes.

Evidemment, au début, la friperie fait un peu peur.

On « sent » le potentiel d’une caverne d’Ali Baba mais on n’est pas sûr de trouver le trésor enfoui parmi les pacotilles. 

Les débuts sont en général plus faciles en s’attaquant aux accessoires: les sacs, pochettes et autres ceintures sont parfaits pour se faire la main et être heureuse de sa trouvaille sans trop de mauvaises surprises au final.

Ensuite, quand on se « sent » plus  à l’aise avec l’univers de la friperie et surtout lorsqu’on a un peu de temps devant soi pour plonger dans les kilos de fringues dont débordent littéralement les portants, on se lance dans l’aventure, la vraie. Le décorticage de portant.

Il arrive au début qu’on se laisse piéger par une envie de motif particulier en oubliant complètement de vérifier la matière.

En effet, la fripe fait la part belle à l’acrylique et autre polyester, ce qui, en général est plutôt à éviter.

Les cotons, soies et lainages sont à privilégier, d’abord pour l’aspect et la qualité puis également car l’odeur qui règne dans la friperie et qui impreigne les vêtements disparaît beaucoup plus facilement au lavage pour les matières précédemment citées.

Bon, je n’avais pas prévu du tout de vous faire un petit cours sur « comment se débrouiller en friperie », je me laisse emporter par mes mots, surtout que je suis loin d’être une experte. Je tatonne, j’expérimente, je fouille et re-fouille mais ce qui est sûr, c’est que j’adore ça!

Je ne suis pas encore assez sûre de moi pour tenter les pièces très fortes que parfois j’ai pu repérer au détour d’un portant, sur une fille ultra lookée dans la rue ou chez tel ou tel de nos « style hunters ».

Non, chaque chose en son temps.

Mais je commence à développer mon odorat (qui pourtant est bien mis à mal dans une friperie, ne nous voilons pas la face mais bouchons nous plutôt le nez) et à éduquer mon radar à bons plans pour qu’il puisse se débrouiller en terre moins facile que la boutique lambda où le neuf est roi.

Dimanche après-midi dernier, je me sens mûre pour me faire un petit « fripping ».

J’ai le porte monnaie en berne, certes, mais j’ai envie de nouveauté.

Et qui dit nouveauté dit vieilleries, une fois n’est pas coutume. Car ce que j’ai déniché cet après-midi là est loin d’être tout jeune. 

Je me focalise sur les jupes. Bizarre…

Par contre, les longueurs sont impossibles. C’est du sous genou pour la plus courte, voire du mi-mollet pour la plus longue.

Moi, tailler dans une jupe et coudre un nouvel ourlet? Autant me demander de renoncer à vous parler de mode. J’en suis incapable.

Alors je décide de faire de ma « platitude attitude » un petit « plus » pour une fois et je transforme tout ça en un top et deux robes.

Le résultat me plaît plutôt pas mal!

Mes jupes font de parfaites robes bustier habillées en plus par l’imprimé fleuri so Liberty destiné à envahir nos penderies. 

Jupe portée en robe vintage, veste propotype Et Vous, ceinture et collants H&M, escarpins Isabel Marant et collier Eva Gozlan 

 

Jupe vintage portée en robe bustier, ceinture fine COS, collants H&M, wedges vernies New Look 

 

 Jupe vintage portée en robe bustier, Perfecto Free People, collants et pochette H&M, low boots Gaspard Yurkievich

Quant à la jupe rayée, vous connaisses mon amour immodéré pour le look matelot donc le top ceinturé haut comme il faut et « Hissez haut, Santiano »!

Jupe vintage portée en top, ceinture en tissu Comptoir des cotonniers, jean large Mim, collier Eva Gozlan 
 
 
Même tenue réhaussée de mon foulard fleuri chéri H&M. Un mix rayures/fleurettes qui me plaît beaucoup.

Alors, tentées d’aller friper?

 

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