- Beanie B

 

B – E – A – N – I – E – B, mon nom à moi c’est Beanie B et oui tu l’as deviné!

(Pour celles et ceux qui connaissent la vraie version de ce monument de la chanson belgo-française, je m’excuse par avance de leur avoir certainement collé cette splendeur dans la tête pendant quelques heures).

Oui, les « beanies » comme on dit aux amériques et Punky, c’est une grande histoire d’amouuuuuur en ce moment.

Bon, ok, c’est une arme à double tranchant.

Tout le monde sait que quand on a des cheveux, pas mal de cheveux, c’est un peu la fausse bonne idée, le bonnet.

Quand en plus on a une frange, le bonnet devient carrément un acte de suicide capillaire. Pas moins.

Tout d’abord la frange, comment la gérer?

Si t’as une mini rangée de poils de tête à la Amélie Poulain, c’est bon.

Par contre, si t’as une bonne frange de poney comme votre humble serviteuse (oui, serviteuse) c’est muerto de chez muerto.

Tu poses le bonnet en bonne place sur ton crâne et là, c’est le drame.

Tu perds la vue.

Donc tu tentes de ranger sur le côté la masse frangiale (j’invente plein de mots aujourd’hui) qui te tombe dans les yeux et le résultat n’est pas toujours à la hauteur de tes expectatives.

Mais si vraiment, vraiment ton envie de bonnet est plus forte que ton envie de ressembler à quelque chose, tu braves ce quasi interdit et tu arbores fièrement ton accessoire en maille préféré.

 

Il y a également la possibilité de ranger la frange entièrement sous le bonnet.

Tu la fais disparaître comme par enchantement et là, visuellement, le résultat n’est pas si moche, finalement.

Mais ça n’est qu’un leurre, sachez-le.

Car il y aura forcément ce moment que tu redoutes tant.

Ce moment ou tu seras OBLIGÉ d’enlever ton bonnet.

Et là, sache que tu devras tout simplement oublier d’être présentable.

Car feu la frange qui ornait ton front aura acquis une liberté que tu ne soupçonnais même pas.

J’aime autant ne pas avoir de photo pour illustrer ce grand moment de solitude.

Les initiés savent de quoi je parle, de toute façon.

 

De mon côté, j’ai accepté l’idée de ne ressembler à rien une fois le bonnet enlevé.

Pourquoi?

Mon côté punk, certainement, va savoir…

 

J’aime vivre dangereusement.

Mort aux vaches.

Anarchy in the UK.

 

Voilà.

 

(Je sais).

 

Sur ce, je vous souhaite une belle journée qui sera pour ma part consacrée à tenter de finir ma valise pour Copenhague et c’est vraiment, vraiment pas gagné!

 

Perfecto: Levi’s

Pull: Dévastée

Short: April May (chez Vitrines Parisiennes)

Boots: Acne

Sac: Zara

Bonnet: Bench

Bracelet: Shamaz Jewels

Bagues: (main gauche) Shamaz Jewels, (main droite) Sarah Healy Design

Foulard: Zara

 

Photos: Sitch <3

 

 

 

 

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