- Vintage… ou pas?

 

 

 

Il y a parfois de très, très bonne surprises dans les boutiques qui vendent du vintage.

 

Vous tombez sur une pièce dans un état tellement parfait, voire neuf, avec un imprimé et une coupe tellement dans l’air du temps que vous devez vous y reprendre à deux fois pour être sûre que c’est bien une pièce qui a plusieurs dizaines d’années et non pas quelques semaines à peine. 

 

C’est exactement ce qui m’est arrivé lors de ma dernière virée en terre Bruxelloise il y a peu. 

 

Je suis allée chez Gabrielle, boutique dans laquelle j’avais trouvé mes fameuses bottes fauves et j’y ai déniché une très belle robe imprimée dans un état absolument fou tellement on aurait dit qu’elle venait d’être cousue.

Seul un léger détail m’a conforté dans l’idée que cette pièce était bien vintage mais j’ai vraiment dû la scruter dans tous les sens pour y trouver un micro accro (qui n’en est même pas un, d’ailleurs…)

 

Quelques jours plus tard, j’ai trouvé une autre robe, imprimée elle aussi, qui vient d’une enseigne tout ce qu’il y a de plus accessible et peu chère.

Elle me plaît également beaucoup et fait son petit effet malgré la somme dérisoire qu’elle m’a coûtée.

 

Ma question est: êtes-vous capable de déceler laquelle de ces 2 robes est vintage et laquelle est neuve?

 

 

 

 

 

Elles sont toutes les deux dans un esprit tellement 2008 qu’il me semble qu’on n’identifie pas ou peu celle qui a déjà quelques années derrière elle.

 

Je les associe toutes les 2 à mes gilets chouchous, qui accompagnent presque chacune de mes tenues ces derniers temps: mon gilet zara à sequins et mon gilet vintage à franges.

 

Alors? Une petite idée? 

 

EDIT: Bon, comme la moitié d’entre vous est au moins aussi paresseuse que moi (et c’est pas peu dire croyez-moi!), je vais réécrire ici ce que j’ai mis dans les commentaires depuis jeudi dernier.

 

La robe courte est vintage et la longue rose est neuve, elle vient de chez New Look.

 

Vous étiez relativement nombreuses à avoir trouvé la bonne solution, bravo! Pour les autres, c’est ultra logique, ça ne se voit vraiment pas…

 

- Someting old, something new

 

Ma maman ne m’a jamais lègué de sac Chanel, de robe Yves Saint Laurent ou de montre Cartier pour la simple et bonne raison qu’elle n’en a jamais eu.

 

Par contre, ma maman a toujours eu du goût, enfin selon moi.

 

D’aussi loin que je m’en souvienne, je l’ai toujours trouvée bien habillée, simplement mais avec toujours la pièce qui tombe parfaitement et la met en valeur, malgré son petit gabarit et son mètre cinquante sept.

 

Malheureusement, elle n’a pas gardé grand-chose de ses anciens vêtements.

 

Le besoin de faire de la place aux nouvelles pièces et peut être aussi l’absence de réflexion sur la possible pérennité de certains vêtements a fait qu’elle a presque tout dégagé avant que je puisse fureter avec délice dans ses fringues de jeunette.

Too bad, yes, I know.

 

Par contre, grâce à ma soeur qui, elle, garde absolument tout et ne jette rien, en vue d’éventuels vide-greniers ou brocantes de villages, j’ai pu mettre la main sur cette jupe à gros carreaux madras qui appartenait à ma maman et qui avait atterri dans le sac à déguisements!

 

Le tissage me sidère immédiatement, la qualité du coton, les couleurs si éclatantes, je n’ai qu’une envie, essayer d’en tirer quelque chose.

 

Fidèle à mon détournement préféré, la jupe qui devient robe bustier, je le tente et l’adopte illico.

 

Se révélant très inspirante, cette jupe/robe est immédiatement mise à toutes les sauces.

 

A la sauce Hippie folk: avec un petit gilet en jean H&M, des sautoirs Isabel Marant et H&M, un sac trouvé en friperie et des Minnetonka

 

 

 

 

A la sauce simplement chic: avec un long sautoir doré H&M, des escarpins peep toe Gaspard Yurkievich et un sac vintage

 

 

 

 

 

 

A la sauce « franges meet spartiates à talons » le tout ceinturé, le duo gagnant de cet été: avec un sac pochette à franges Zara, une ceinture tressée vintage, des spartiates à talons New Look et un sautoir doré

 

 
 
 
 
 

 

Alors simplement pour finir: merci maman! 

- Blue monday

 
 

Si le « navy » a toujours fait partie de ma vie, le bleu et moi ça n’était pas franchement l’entente cordiale.

Le blue jean, oui, le blue tout court, pas spécialement non.

 

Et puis, je ne sais pas, est-ce que les bureaux de style et les créateurs nous influencent à ce point?

Toujours est-il que je plonge avec bonheur dans la vague bleue, de plus en plus facilement, sans heurt ni bleus à l’âme. 

 

Mon dernier méfait en date: mon fameux week end Anversois, dans la boutique vintage dans laquelle j’avais déjà fauté, Jutka & Risk.

Je passe en revue avec soin l’intégralité des vêtements de la boutique, une seule pièce me saute littéralement aux yeux, cette blouse en soie bleue dont la qualité et la coupe n’ont strictement rien à envier aux créateurs actuels.

 

Parfaitement à ma taille, je l’embarque ainsi qu’un petit sac à chaînette ultra pâtiné.

Les 2 me donnent déjà l’impression d’avoir été faits pour être portés ensemble. 

 

Point de premier degré, il est extrêmement facile de tomber dans un look mémère au possible avec une blouse en soie et un sac à chaînettes.

 

L’idée est justement de casser le côté un peu trop « coincé » des 2 pièces en les associant à un jean large, un collier mi chic mi rock et une paire de sandales vernies à plateaux aussi vertigineuses que confortables.

 

Un peu de vrai rouge sur les ongles et les lèvres et l’équilibre chic/décontracté est parfaitement respecté.

 

 

 

Top vintage, jean large Uniqlo, collier Les Bijoux de Sophie, chaussures Topshop, sac vintage

 

 

Décidément, le vintage est plus que jamais au goût du jour. 

Il est présent quasi systématiquement dans mes tenues les plus réussie.

Et au prix que coûtent ces pièces quasi uniques, on aurait drôlement tort de s’en priver, non?

 

 

- 3 jupes, 20 euros, et je peux encore remplir le frigo!

Depuis quelques mois, je peux difficilement passer quelques jours à Paris sans étancher ma soif de vintageries et autres fripes.

Evidemment, au début, la friperie fait un peu peur.

On « sent » le potentiel d’une caverne d’Ali Baba mais on n’est pas sûr de trouver le trésor enfoui parmi les pacotilles. 

Les débuts sont en général plus faciles en s’attaquant aux accessoires: les sacs, pochettes et autres ceintures sont parfaits pour se faire la main et être heureuse de sa trouvaille sans trop de mauvaises surprises au final.

Ensuite, quand on se « sent » plus  à l’aise avec l’univers de la friperie et surtout lorsqu’on a un peu de temps devant soi pour plonger dans les kilos de fringues dont débordent littéralement les portants, on se lance dans l’aventure, la vraie. Le décorticage de portant.

Il arrive au début qu’on se laisse piéger par une envie de motif particulier en oubliant complètement de vérifier la matière.

En effet, la fripe fait la part belle à l’acrylique et autre polyester, ce qui, en général est plutôt à éviter.

Les cotons, soies et lainages sont à privilégier, d’abord pour l’aspect et la qualité puis également car l’odeur qui règne dans la friperie et qui impreigne les vêtements disparaît beaucoup plus facilement au lavage pour les matières précédemment citées.

Bon, je n’avais pas prévu du tout de vous faire un petit cours sur « comment se débrouiller en friperie », je me laisse emporter par mes mots, surtout que je suis loin d’être une experte. Je tatonne, j’expérimente, je fouille et re-fouille mais ce qui est sûr, c’est que j’adore ça!

Je ne suis pas encore assez sûre de moi pour tenter les pièces très fortes que parfois j’ai pu repérer au détour d’un portant, sur une fille ultra lookée dans la rue ou chez tel ou tel de nos « style hunters ».

Non, chaque chose en son temps.

Mais je commence à développer mon odorat (qui pourtant est bien mis à mal dans une friperie, ne nous voilons pas la face mais bouchons nous plutôt le nez) et à éduquer mon radar à bons plans pour qu’il puisse se débrouiller en terre moins facile que la boutique lambda où le neuf est roi.

Dimanche après-midi dernier, je me sens mûre pour me faire un petit « fripping ».

J’ai le porte monnaie en berne, certes, mais j’ai envie de nouveauté.

Et qui dit nouveauté dit vieilleries, une fois n’est pas coutume. Car ce que j’ai déniché cet après-midi là est loin d’être tout jeune. 

Je me focalise sur les jupes. Bizarre…

Par contre, les longueurs sont impossibles. C’est du sous genou pour la plus courte, voire du mi-mollet pour la plus longue.

Moi, tailler dans une jupe et coudre un nouvel ourlet? Autant me demander de renoncer à vous parler de mode. J’en suis incapable.

Alors je décide de faire de ma « platitude attitude » un petit « plus » pour une fois et je transforme tout ça en un top et deux robes.

Le résultat me plaît plutôt pas mal!

Mes jupes font de parfaites robes bustier habillées en plus par l’imprimé fleuri so Liberty destiné à envahir nos penderies. 

Jupe portée en robe vintage, veste propotype Et Vous, ceinture et collants H&M, escarpins Isabel Marant et collier Eva Gozlan 

 

Jupe vintage portée en robe bustier, ceinture fine COS, collants H&M, wedges vernies New Look 

 

 Jupe vintage portée en robe bustier, Perfecto Free People, collants et pochette H&M, low boots Gaspard Yurkievich

Quant à la jupe rayée, vous connaisses mon amour immodéré pour le look matelot donc le top ceinturé haut comme il faut et « Hissez haut, Santiano »!

Jupe vintage portée en top, ceinture en tissu Comptoir des cotonniers, jean large Mim, collier Eva Gozlan 
 
 
Même tenue réhaussée de mon foulard fleuri chéri H&M. Un mix rayures/fleurettes qui me plaît beaucoup.

Alors, tentées d’aller friper?