- Je PLAIDe guilty

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A Londres, je me suis retrouvée bien démunie lorsque la météo n’a rien trouvé de mieux que de jouer à passer d’un temps d’août à un temps d’octobre en l’espace de quelques instants.

Et cela plusieurs fois par jour, sinon c’est moins drôle.

 

Même si je me doutais un peu que je n’allais pas me trimballer en trikini sur Oxford Circus, je ne m’attendais tout de même pas à un temps si automnal.

 

Forcément, ma valise était encore une fois légèrement à côté de la plaque.

 

J’aurais dû prendre un trench, des bottes en caoutchouc et le tour était joué.

 

Au lieu de cela, j’avais emporté des blouses légères, un blazer pas franchement chaud et quelques jeans (dont 2 larges qui, comme on sait, sont particulièrement à proscrire en temps de pluie sous peine d’être rapidement trempée jusqu’au genou!)

 

Un bon zéro pointé pour la donneuse de leçon sur « comment faire sa valise » pour celles et ceux qui avaient lu l’article.

 

Comme quoi, faites ce que je dis mais SURTOUT PAS ce que je fais.

 

Résultat: l’obligation d’acquérir quelques pièces de survie (j’en fais des caisses, so what?) et celle de se projeter en avance dans la saison prochaine.

 

Et pour moi, la saison prochaine, c’est ça:

 

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Pour changer et comme les 3/4 des poulettes qui me lisent (au bas mot), le défilé qui me trotte sans cesse dans le ciboulot depuis des semaines entières (avec ceux de Balmain et de Givenchy, il va sans dire), c’est celui d’Isabel Marant.

 

Et si on aime les silhouettes d’Isabel on aime forcément l’imprimé à carreaux, le bon vieux « plaid » comme ils l’appellent.

On est particulièrement sensible au tartan également, car on n’est franchement pas sectaire.

 

Les carreaux, on a envie d’en manger à toutes les sauces et ça tombe plutôt bien, il va y en avoir partout et pour tous les goûts.

 

N’ayant point de boutique Isabel Marant à portée de CB (évidemment qu’il y a Selfridges mais quel intérêt d’acheter une marque française Outre-Manche à part y laisser quelques organes vitaux?), j’ai décidé d’opérer comme à mon habitude, me faire quelques petits palliatifs dans les enseignes high street d’Oxford Circus.

 

J’y ai dégoté 2 chemises plutôt sympathico sympatoches qui seront plutôt carrément dans le ton (et non pas sur le thon, bande de vilaines!) à la rentrée qui approche à grandes enjambées.

 

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Veste navy Topshop, chemise d’homme à carreaux et tee-shirt Primark, sac Day Balenciaga, vieux slim H&M et vieille tête perso
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Veste navy et chemise tartan Topshop, tee-shirt V-neck Gap, slim H&M, bottes Minnetonka

 

C’est donc affublée de mes chemises à carreaux, de tee-shirts blancs simplissimes, de ma veste Topshop navy über bradée et de mon bon vieux slim rescapé, une cup de Chai Latte au bec que j’ai arpenté les streets of London, malade mais contente d’être in the UK.

 

J’ai presque envie de dire « Vivement la rentrée » tellement mon uniforme me semble tout trouvé!

 

 

PS: Promis, des photos moins « je suis vieille et malade mais je me soigne » dès que je retrouve la santé!

 

Photos: David Laurent (prises au Yashica, pour celles ou ceux que ça intéresse)

Toutes les photos sur Modepass

 

 

 

- Modepass-moi London, please!

 

Mais que faisaient ces 5 filles dont vous commencez à bien connaître la bouille ensemble, in London, samedi dernier?

 

Etaient-elles venues pour changer leurs habitudes alimentaires? 

  

 

Ou pour manger des cupcakes au chocolat avec un seul doigt?

 

 

Peut-être était-ce pour prendre des hommes qui ne sont pas les leurs en photo? (shocking!)

 

 

 

A moins que ce soit pour inspecter tout jusqu’aux dessous de tables pour être bien sûres qu’elles n’étaient pas suivies dans leur mission « top secret girls »?  

 

 

Et si c’était tout simplement pour vous ramener des jolies photos pour alimenter leur page Modepass?

 

Comment ça, je ne vous ai pas encore parlé de Modepass?

 

Shame on me car ça risque de vous plaire et de vous rendre relativement accro, si vous êtes comme moi, vous êtes perdues!

 

Modepass, c’est un grand site communautaire à vocation internationale qui accueille des filles et des garçons qui ont envie de partager leurs looks, leurs coups de coeur mode et beauté, leurs bons plans, leurs adresses incontournables. 

 

Modepass, c’est le meilleur moyen de retrouver des modeuses du monde entier, de contempler leurs photos, s’inspirer de leurs idées et de leurs tenues.

 

Modepass, c’est le moyen pour celles et ceux qui n’ont pas de blogs de se créer une page très chouette et ULTRA facilement, la non-geek que je suis vous l’assure, il n’y a rien de plus simple que de se concocter un petit espace personnel très sympa en quelques clics seulement.

 

Pour celles qui, comme moi, ont déjà un blog, c’est un moyen par exemple de montrer les photos qu’on ne peut pas poster sur son blog faute de place.

 

Mais c’est surtout le meilleur endroit pour rencontrer de la maniène la plus simple possible des filles et des garçons qui partagent les mêmes passions et centres d’intérêt: la mode, la beauté, la photo.

 

Si je vous en parle longuement aujourd’hui ça n’est pas uniquement parce que j’ai eu la chance de faire partie de la fine équipe qui aide, comme elle peut, au développement du site depuis plus d’un mois maintenant.

 

Si je vous en parle aujourd’hui, c’est surtout parce que Modepass est vraiment un super lieu d’échanges, très facile à utiliser et que je m’y éclate depuis plusieurs semaines.

 

Mais Modepass sans vous mes chéri(e)s, ça manque encore un peu de saveur.

 

Alors je vous propose de nous y rejoindre, Alix, Betty, Anne-So, La Méchante et moi même, ainsi que les centaines d’autres passionnés qui ont déjà pris le temps de se créer un profil sympa sur notre baby Modepass qui deviendra grand grâce à vous!

 

Allez, on clique ici et on rejoint sa Punky!

 

Pour celles et ceux qui veulent voir ma page, c’est ici.

 

A tout de suite et en attendant un condensé de notre London trip, right here, right now.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Topshop: à nous deux!

 

 

 

Londres, Oxford Street, samedi 7 juin, vers 17h00, heure locale.

 

Je rentre d’un pas décidé dans l’enseigne anglaise high street par excellence: Topshop.

 

Il y a tout d’abord quelque chose que vous devez savoir.

 

Topshop provoque chez moi des réactions diamétralement opposées: attraction/répulsion, amour/haine, bref je ne peux pas m’empêcher de me frotter à cette antre de la perdition malgré sa fâcheuse tendance à me faire perdre le nord de ma boussole modesque naturelle. 

 

Pourquoi?

 

Celles qui y ont déjà traîné leurs plateform shoes le savent aussi bien que moi: 3 étages immenses avec de la fringue dans tous les sens à perte de vue, moi ça me flippe complètement.

 

Ok, mon TOC y est certainement pour beaucoup.

 

Le syndrôme de la Tourette? Non, pas à ce que je sache (quoi que) mais tout simplement une manie qui consiste à inspecter méthodiquement chaque portant voire même chaque vêtement d’une boutique, en commençant par la gauche et cela, quoi qu’il arrive.

 

Chez Topshop, l’inspection méticuleuse, on oublie! 

 

D’où ma frustration ultime: quoi qu’il arrive, je passerai forcément à côté d’une pièce qui aurait peut être pu être majeure. 

 

Et ça, j’aime pas, c’est dit.

 

Samedi dernier, je commence par la droite du magasin, ce qui vous montre à quel point je suis désorientée.

 

Je tombe sur le corner Kate for Topshop, le genre d’endroit qui, habituellement, m’aurait fait fuir à poteaux déployés.

 

 

Et puis non, diantre, plusieurs vêtements déclenchent un bip de mon radar, plusieurs pièces me paraissent plus qu’envisageables.

 

Et je jette mon dévolu sur une robette à bretelles très « hippie youpi Punky ».

 

Tailles en stock: un 38 et un 42.

 

Particularité: d’une transparence qui frôle l’indécence.

 

Impossible de la porter telle quelle mais impossible de la laisser sur son portant non plus, je suis raide dingo de la robette boho. 

 

Le 38? Coupé n’importe comment, ultra serré au niveau du buste (je vous rappelle l’opulence démesurée de ma poitrine, c’est pour dire…) absolument importable avec un quelconque fond de robe dessous.

 

Qu’à cela ne tienne, je me jette sur le 42 qui se révèle être absolument parfait, juste ample comme il faut pour permettre de glisser un long débardeur dessous et ça donne un côté encore plus cool et chic à la robe qui décidément est ultra prometteuse.

 

 

 

Qui l’eût cru, certainement pas moi, me voilà en possession d’une Katerie pour Topshop et ravie qui plus est.

 

Les 2 petits sacs en cuir corail et noir?

 

 

 

C’est un peu « la fleur en sucre sur le cupcake » ou la cerise sur le gâteau de mon shopping Topshopien, un incroyable bon plan (33 euros) pour une peau de vache ultra douce, digne de l’arrière train d’un nourrisson juste talqué.

 

Un butin ultra raisonnable et pourtant complètement satisfaisant, Topshop, tu ne me fais plus peur, sache-le, sacripan!

 

Ce que je faisais à Londres samedi?

 

Vous le saurez demain, promis! 

 

EDIT de 21h00: Rien que pour Diane qui réclame une photo des boucles d’oreilles paon portées, un petit cliché où on les aperçoit un peu cachées dans mes cheveux… Contente Diane? 😉