- Dis, Jérôme…

 

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Loin de moi l’idée de vouloir créer une quelconque polémique, de vouloir pousser un énooooorme coup de gueule histoire de crier à la face du monde à quel point je suis colère car je suis trahison!

 

Il ne faut pas exagérer.

 

Effectivement, il n’y a pas mort d’homme.

 

Mais il y a quand même de sérieux dommages corporels.

 

La victime?


Bruno, mon nouveau compagnon de vie depuis bien trop peu de temps pour être déjà usé à ce point, dans le sens premier du terme.

 

Je vous l’ai présenté il n’y a pas si longtemps, même pas un mois en fait.

 

Je l’ai tout de suite adopté et adoré, depuis le temps qu’il était dans ma ligne de mire ce petit, j’étais complètement ravie de l’avoir à mon bras, ou plutôt à mon épaule!

 

Même pas 3 jours après cette séance photos (cf mon article du 1 juillet), je me retrouve avec les franges dans les mains, une des pressions qui sert à les ôter est déjà arrachée alors que je n’avais absolument pas forcé pour les retirer.

 

 

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3 jours d’utilisation, un sac à 470€.

 

Soit, ça n’est pas dramatique, il n’est pas importable pour autant, même si le détail des franges a pesé lourd dans ma décision d’adoption de Bruno.

 

Je regarde d’un peu plus près à l’endroit où se trouvent les 2 pressions et là, je me rends compte que le cuir se décolle sur toute la largeur de la fermeture éclair du petit porte-monnaie accroché au sac.

 

 

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3 jours d’utilisation, un sac à 470€.

 

Je l’ai un peu mauvaise, j’avoue mais je prévois juste de le déposer à la boutique pour réparation dès mon prochain aller-retour parisien.

Je n’envisage pas d’arrêter de le porter pour autant.

 

Je l’aime moi, mon Bruno, même légèrement estropié!

 

8 jours plus tard, je suis en train de terminer mes valises et se pose la question du sac que je vais emporter avec moi pour ces 15 jours au soleil (ou pas d’ailleurs…)

 

Malgré son léger handicap récent, je décide malgré tout de ne pas me séparer de mon Bruno et le prends avec moi.

 

Le lendemain matin, je trotte joyeusement en terre Soulacaise, ravie d’être de retour sur mon lieu de vacances préféré et là, alors que je traverse une rue, Bruno tombe littéralement à mes pieds.


Pas pour me faire une proposition, non.

La bandoulière est juste arrachée, tout simplement.

 

 

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11 jours d’utilisation, un sac à 470€ (même si payé 20% de moins en soldes, ça reste ultra conséquent comme somme, non?)

 

J’avoue que j’ai quand même légèrement eu envie d’atomiser la petite gueule d’amour de notre Jéjé préféré, à ce moment précis.

 

Ma colère passée, il faut bien se rendre à l’évidence: ce sont des choses qui arrivent et les créateurs ne sont pas eux-même à l’origine de certaines malfaçons sur leurs sacs ou autre création.

 

Par contre, ce qui est certain, c’est que l’accueil en boutique, même lorsque l’on s’y rend pour une quelconque réclamation, devrait être cordial, c’est une base indispensable, surtout lorsqu’on vend des sacs dits « roots de luxe » à 500 euros et beaucoup plus.

 

Au vu de ce que j’ai pu glaner comme informations à droite et à gauche sur le service après-vente de chez Dreyfuss et la mauvaise foi parfois assez insupportable de certains vendeurs à propos des défauts pourtant archis connus de certains modèles et certaines couleurs, je tends quand même un peu le dos à l’idée de ce qu’on va me sortir quand je vais rapporter Bruno à la boutique pour réparation…

 

Je vous dirai ce qu’il en est, croisons les doigts pour que l’accueil ne soit, au moins, pas trop mauvais…

 

Parce qu’après tout, mon Bruno, il va quand même sacrément me manquer le saloupiot!

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