Les années se suivent et ne se ressemblent définitivement pas.
Seule chose dont on peut être certain en revenant chaque année au festival international de la mode et de la photographie de Hyères: les amis fidèles seront là, rendant le week-end toujours inoubliable, quel que soit le « cru mode » de la nouvelle édition.
Cette fois, je ne vais pas vous dire que ce cru n’est pas bon, bien au contraire.
Les deux gagnantes, Alexandra Verschueren la belge (grand prix du jury) et la mongole Tsolmandakh Munkhuu (prix du public) ont toutes les 2 réalisé des collections impressionnantes, très abouties qui n’ont rien à envier aux gagnants des années précédentes.
On en reparlera.
Mais la grande nouveauté concernait les défilés eux-mêmes.
Il faut savoir que j’ai un petit cérémonial, chaque année en venant à Hyères.
Il y a 3 défilés, tous strictement identiques, chaque jour, du vendredi au dimanche.
Et malgré leur totale similitude, je ne peux pas me résoudre à en louper un seul.
J’adore l’ambiance des défilés à Hyères, complètement différente de celle des shows auxquels j’ai pu assister pendant les fashion weeks.
Il y a toujours un côté pointu et très bien organisé et orchestré mais tellement cool et pas snob.
Résultat: je prends littéralement mon pied à voir et revoir le même défilé tout en faisant mes petits pronostics jusqu’au moment tant attendu des résultats le dimanche.
Cette année, le lieu du défilé a changé… et la capacité d’accueil a été quasiment divisée par 3…
Vous imaginez la suite.
Trop de monde accrédité, pas assez de places disponibles, je n’ai donc pu assister au show que le dernier jour, le dimanche.
Je ne vous raconte même pas ma frustration par rapport aux autres années, l’impression de passer à côté de l’essence même du festival, de ne pas être vraiment « dedans », même en ayant aperçu quelques pièces au détour des stands des créateurs à la Villa.
Je croise les doigts pour que les choses reprennent leur cours normal l’année prochaine et que le chapiteau de la plage renaîsse de ses cendres!
Bref!
Autre nouveauté (qui je l’espère disparaîtra, elle par contre, l’année prochaine) le dress code!
Les défilés n’étaient normalement accessibles qu’aux personnes qui jouaient le jeu et acceptaient de ne porter que du noir et/ou du blanc.
Chiant vous avez dit?
C’est ce que j’ai pensé aussi.
Et puis, on s’y résout.
Et puis c’est pas si grave… et pas si triste!
Il suffit d’accessoiriser un peu à sa sauce et on n’a même plus trop la sensation que notre look a été plus ou moins imposé.
De mon côté, je l’ai jouée absolument comme d’habitude: du jean, du top/débardeur en superposition, de la boots fétiche et un petit méli/mélo de bijoux dans les tons corbeau et tourterelle, comme convenu.
Voilà pour aujourd »hui, un petit look « Beetle Juice travaille chez Foot Locker » comme dirait le barbu (qui a dû oublier de se regarder dans un miroir, le saloupiot).
Petit tri de looks de festivaliers et photos d’ambiance et on regarde ça ensemble demain?
Vous voulez bien?
2 débardeurs + slim: H&M
Boots: Zara
Sac: Blondie’s Back
Colliers: H&M, Adeline Affre, Corpus Christi
Bagues: Adeline Affre et bijouterie artisanale
Bracelets: Marc Jacobs, Adeline Affre
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