- Hors sujet et hors saison

 

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Certains vêtements et accessoires sont plus difficiles que d’autres à laisser derrière soi, au moins  pour quelques mois, quand la saison change et avec elle, le temps.

 

Il peut y avoir plusieurs raisons à cela.

 

Un grand attachement à ladite pièce, ce qui est certainement le meilleur des arguments.

Un vêtement qu’on aime tellement qu’on pourrait le porter chaque jour tout au long de l’année, si la météo et les circonstances nous le permettaient.

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- Gaspard à ce prix? Moi je dis OUI

 

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Ah Gaspard*…

 

Au moins un créateur qui n’a pas peur de miser sur les couleurs flashy et en ces temps de « maussaderie ambiante » c’est plutôt un bon pari!

 

Après les ventes privées deci delà de ses jolies chaussures de cet été, ce sont les vêtements qui débarquent et parmi eux quelques pépites que je ne pouvais pas ne pas vous montrer.

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- Saving money for…

 

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Shoes.

 

On ne change pas une équipe qui gagne, non.

 

Et on ne se débarrasse pas d’obsessions bien ancrées dans les tréfonds de sa caboche aussi facilement non plus.

 

Ce début de semaine ultra ensoleillé, je ne pouvais pas le démarrer sans partager avec vous mes coups de coeur à mettre à nos petits pieds.

 

J’ai fait un petit tour sur nos sites web préférés et y ai dégoté quelques sacrées pépites à faire palpiter n’importe quelle shoe maniac comme votre Punky b!

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- Someting old, something new

 

Ma maman ne m’a jamais lègué de sac Chanel, de robe Yves Saint Laurent ou de montre Cartier pour la simple et bonne raison qu’elle n’en a jamais eu.

 

Par contre, ma maman a toujours eu du goût, enfin selon moi.

 

D’aussi loin que je m’en souvienne, je l’ai toujours trouvée bien habillée, simplement mais avec toujours la pièce qui tombe parfaitement et la met en valeur, malgré son petit gabarit et son mètre cinquante sept.

 

Malheureusement, elle n’a pas gardé grand-chose de ses anciens vêtements.

 

Le besoin de faire de la place aux nouvelles pièces et peut être aussi l’absence de réflexion sur la possible pérennité de certains vêtements a fait qu’elle a presque tout dégagé avant que je puisse fureter avec délice dans ses fringues de jeunette.

Too bad, yes, I know.

 

Par contre, grâce à ma soeur qui, elle, garde absolument tout et ne jette rien, en vue d’éventuels vide-greniers ou brocantes de villages, j’ai pu mettre la main sur cette jupe à gros carreaux madras qui appartenait à ma maman et qui avait atterri dans le sac à déguisements!

 

Le tissage me sidère immédiatement, la qualité du coton, les couleurs si éclatantes, je n’ai qu’une envie, essayer d’en tirer quelque chose.

 

Fidèle à mon détournement préféré, la jupe qui devient robe bustier, je le tente et l’adopte illico.

 

Se révélant très inspirante, cette jupe/robe est immédiatement mise à toutes les sauces.

 

A la sauce Hippie folk: avec un petit gilet en jean H&M, des sautoirs Isabel Marant et H&M, un sac trouvé en friperie et des Minnetonka

 

 

 

 

A la sauce simplement chic: avec un long sautoir doré H&M, des escarpins peep toe Gaspard Yurkievich et un sac vintage

 

 

 

 

 

 

A la sauce « franges meet spartiates à talons » le tout ceinturé, le duo gagnant de cet été: avec un sac pochette à franges Zara, une ceinture tressée vintage, des spartiates à talons New Look et un sautoir doré

 

 
 
 
 
 

 

Alors simplement pour finir: merci maman! 

- 3 jupes, 20 euros, et je peux encore remplir le frigo!

Depuis quelques mois, je peux difficilement passer quelques jours à Paris sans étancher ma soif de vintageries et autres fripes.

Evidemment, au début, la friperie fait un peu peur.

On « sent » le potentiel d’une caverne d’Ali Baba mais on n’est pas sûr de trouver le trésor enfoui parmi les pacotilles. 

Les débuts sont en général plus faciles en s’attaquant aux accessoires: les sacs, pochettes et autres ceintures sont parfaits pour se faire la main et être heureuse de sa trouvaille sans trop de mauvaises surprises au final.

Ensuite, quand on se « sent » plus  à l’aise avec l’univers de la friperie et surtout lorsqu’on a un peu de temps devant soi pour plonger dans les kilos de fringues dont débordent littéralement les portants, on se lance dans l’aventure, la vraie. Le décorticage de portant.

Il arrive au début qu’on se laisse piéger par une envie de motif particulier en oubliant complètement de vérifier la matière.

En effet, la fripe fait la part belle à l’acrylique et autre polyester, ce qui, en général est plutôt à éviter.

Les cotons, soies et lainages sont à privilégier, d’abord pour l’aspect et la qualité puis également car l’odeur qui règne dans la friperie et qui impreigne les vêtements disparaît beaucoup plus facilement au lavage pour les matières précédemment citées.

Bon, je n’avais pas prévu du tout de vous faire un petit cours sur « comment se débrouiller en friperie », je me laisse emporter par mes mots, surtout que je suis loin d’être une experte. Je tatonne, j’expérimente, je fouille et re-fouille mais ce qui est sûr, c’est que j’adore ça!

Je ne suis pas encore assez sûre de moi pour tenter les pièces très fortes que parfois j’ai pu repérer au détour d’un portant, sur une fille ultra lookée dans la rue ou chez tel ou tel de nos « style hunters ».

Non, chaque chose en son temps.

Mais je commence à développer mon odorat (qui pourtant est bien mis à mal dans une friperie, ne nous voilons pas la face mais bouchons nous plutôt le nez) et à éduquer mon radar à bons plans pour qu’il puisse se débrouiller en terre moins facile que la boutique lambda où le neuf est roi.

Dimanche après-midi dernier, je me sens mûre pour me faire un petit « fripping ».

J’ai le porte monnaie en berne, certes, mais j’ai envie de nouveauté.

Et qui dit nouveauté dit vieilleries, une fois n’est pas coutume. Car ce que j’ai déniché cet après-midi là est loin d’être tout jeune. 

Je me focalise sur les jupes. Bizarre…

Par contre, les longueurs sont impossibles. C’est du sous genou pour la plus courte, voire du mi-mollet pour la plus longue.

Moi, tailler dans une jupe et coudre un nouvel ourlet? Autant me demander de renoncer à vous parler de mode. J’en suis incapable.

Alors je décide de faire de ma « platitude attitude » un petit « plus » pour une fois et je transforme tout ça en un top et deux robes.

Le résultat me plaît plutôt pas mal!

Mes jupes font de parfaites robes bustier habillées en plus par l’imprimé fleuri so Liberty destiné à envahir nos penderies. 

Jupe portée en robe vintage, veste propotype Et Vous, ceinture et collants H&M, escarpins Isabel Marant et collier Eva Gozlan 

 

Jupe vintage portée en robe bustier, ceinture fine COS, collants H&M, wedges vernies New Look 

 

 Jupe vintage portée en robe bustier, Perfecto Free People, collants et pochette H&M, low boots Gaspard Yurkievich

Quant à la jupe rayée, vous connaisses mon amour immodéré pour le look matelot donc le top ceinturé haut comme il faut et « Hissez haut, Santiano »!

Jupe vintage portée en top, ceinture en tissu Comptoir des cotonniers, jean large Mim, collier Eva Gozlan 
 
 
Même tenue réhaussée de mon foulard fleuri chéri H&M. Un mix rayures/fleurettes qui me plaît beaucoup.

Alors, tentées d’aller friper?