- Blousy monday

 

 

 

Le week-end est fini, vous avez le blues du lundi?

 

Je vais vous en donner moi, des blouses du lundi!

 

Comme promis, quelques photos in situ de ma dernière monomaniaquerie en date: la liquettophilie ou blousomania, c’est comme il vous plaira.

 

Pourquoi tant d’amour pour une pièce qui peut sembler si basique?

 

Je vous propose de vous répondre en images.

 

Qui dit blouse ne dit pas forcément romantisme exacerbé, je préfère la mixer avec une chemise d’homme, une mini jupe en jean et des bottes indiennes pour un rendu plus grungy.

 

 

 

 

 Blouse Les chemins blancs, chemise d’homme A.P.C, jupe Vanessa Bruno, bottes Minnetonka, sautoir Isabel Marant et H&M

 

Envie de la mixer avec un blazer? Ca tombe bien, ces deux pièces cohabitent parfaitement. Une paire d’escarpins, une jupe courte et la blouse est la « cool touch » de cette tenue chic et simple à la fois.

 

 

Blouse Les chemins blancs, jupe Vanessa Bruno, blazer Et Vous, escarpins Isabel Marant, pochette vintage, sautoir H&M

 

Avec un jean large? Pas de souci, mais mieux vaut éviter le piège de la blouse trop large et longue qui va couvrir le haut des cuisses et alourdir la silhouette.

Aucun problème avec celle-ci qui est ample mais courte, la taille reste marquée, pas d’effet tonneau (ou pas trop!) et cerise sur le gâteau, le petit gilet en daim frangé qui finit de structurer le haut de la silhouette.

 

 

 

 

 

Blouse Circus & Co, débardeur Sandro, gilet en daim frangé vintage, jean large Uniqlo, sac frangé Zara, longue chaîne H&M.

 

La liquette vous ennuie? Vous la trouvez trop simple, elle ne titille pas votre libido fashion?

Moi c’est tout le contraire.

Je l’aime à peine accessoirisée, simplement accompagnée de mon éternelle paire de bottes indiennes, d’un sac trouvé en fripes et d’une longue chaîne dorée, elle fait déjà bien la blague, mon aimée.

 

 

 Robe liquette Circus & Co, long débardeur H&M Trend, bottes Minnetonka, sac vintage, longue chaîne H&M

 

Un joli foulard épicé, un perfecto marron désiré depuis bien longtemps, il n’en faut pas plus pour que la simple liquette prenne toute sa dimension et réussisse à littéralement me faire basculer du côté monomaniaque de la force.

 

D’elle, j’ai tous les jours envie.

 

 

 

 

Foulard Epice, perfecto Iro
 

 

PS: Un petit nettoyage de printemps est en cours et j’ajouterai d’autres jolies choses dans la journée. C’est ici que ça se passe.

 

 

- Someting old, something new

 

Ma maman ne m’a jamais lègué de sac Chanel, de robe Yves Saint Laurent ou de montre Cartier pour la simple et bonne raison qu’elle n’en a jamais eu.

 

Par contre, ma maman a toujours eu du goût, enfin selon moi.

 

D’aussi loin que je m’en souvienne, je l’ai toujours trouvée bien habillée, simplement mais avec toujours la pièce qui tombe parfaitement et la met en valeur, malgré son petit gabarit et son mètre cinquante sept.

 

Malheureusement, elle n’a pas gardé grand-chose de ses anciens vêtements.

 

Le besoin de faire de la place aux nouvelles pièces et peut être aussi l’absence de réflexion sur la possible pérennité de certains vêtements a fait qu’elle a presque tout dégagé avant que je puisse fureter avec délice dans ses fringues de jeunette.

Too bad, yes, I know.

 

Par contre, grâce à ma soeur qui, elle, garde absolument tout et ne jette rien, en vue d’éventuels vide-greniers ou brocantes de villages, j’ai pu mettre la main sur cette jupe à gros carreaux madras qui appartenait à ma maman et qui avait atterri dans le sac à déguisements!

 

Le tissage me sidère immédiatement, la qualité du coton, les couleurs si éclatantes, je n’ai qu’une envie, essayer d’en tirer quelque chose.

 

Fidèle à mon détournement préféré, la jupe qui devient robe bustier, je le tente et l’adopte illico.

 

Se révélant très inspirante, cette jupe/robe est immédiatement mise à toutes les sauces.

 

A la sauce Hippie folk: avec un petit gilet en jean H&M, des sautoirs Isabel Marant et H&M, un sac trouvé en friperie et des Minnetonka

 

 

 

 

A la sauce simplement chic: avec un long sautoir doré H&M, des escarpins peep toe Gaspard Yurkievich et un sac vintage

 

 

 

 

 

 

A la sauce « franges meet spartiates à talons » le tout ceinturé, le duo gagnant de cet été: avec un sac pochette à franges Zara, une ceinture tressée vintage, des spartiates à talons New Look et un sautoir doré

 

 
 
 
 
 

 

Alors simplement pour finir: merci maman! 

- Garder… ou pas?

 

Ben oui, forcément…

 

APC et sa collection Madras, tous les ans c’est la même histoire…

On se dit « Chouette, du APC à un prix presque correct, youpi ya ya youpi youpi ya!! »

 

Et puis le site est plutôt bien fichu, les photos jolies et cool, « à la APC » quoi… Tout simplement…

 

Un moment de faiblesse plus tard et me voilà en train de commander une petite robe, petite oui, c’est le mot.

D’ailleurs, cette robette n’a pas plu qu’à moi, n’est-ce pas Lila?

 

Elle arrive chez moi (et chez elle) et là, c’est le doute, pour toutes les deux d’ailleurs.

 

Elle me plaît, l’imprimé est sympa, y’a de la fleurette, elle est agréable à porter, mais…. elle est super courte, nan?

 

 

 

Sérieusement, je fais 1m68, je suis loin d’être grande et elle m’arrive « à ras de la salle de jeux » comme dit si justement notre Balibulle.

 

Ok, je peux la porter « à la Louise » avec un petit short en jean sous la robette. C’est faisable.

 

Mais le jeu en vaut-il la chandelle, est-elle vraiment suffisamment jolie pour que j’attrape éventuellement un rhume de tanga?

 

Je garde… ou pas? 

 

 

Photos: David Laurent 

 

 

 

- Une longueur d’avance

 

Vous connaissez ma monomaniaquerie légendaire

 

Vous vous souvenez de ma focalisation sur le jean large, dont j’ai arrêté la collection après avoir acheté mon dixième modèle, au bas mot.

Le fameux jean Uniqlo qui réussit le tour de force de me faire lâcher l’affaire du jean flare. 

 

Alors me voilà sur le point de monomaniaquer à nouveau, je le sens, je le sais.

 

L’objet de ma nouvelle addiction?

 

La robe longue, vous l’avez deviné.

 

Pourquoi je pense que je vais commencer une collection?

 

Parce que lorsqu’on commence à investir deux fois en deux jours et qu’on a qu’une seule idée en tête c’est de réitérer le méfait dès que possible, ça sent le blocage à plein nez.

 

Ma deuxième aimée, longue, avec un imprimé très Mc Cartney, c’est chez Zara que je l’ai trouvée.

 

Tout est là, la jolie coupe, les fleurs dans les tons pastels, le coton doux et léger…

 

Je me vois la porter soit dans un esprit romantico bohème: avec spartiates à franges, pochette vintage et long sautoir.

 

 

 

 

 

 

Je la vois également légèrement bousculée, avec un petit perfecto et des sandales vernies à plateaux, donnant un côté plus « edgy et sexy » à cette robe plutôt sage.

 

 

 

Sur ce, je vous souhaite de trouver votre longue aimée.

En ce qui me concerne, ça ne fait que commencer….

 

Robe longue: Zara

Spatiates à franges: YSL 

Pochette vintage: YSL 

Sautoir: Les bijoux de Sophie

Perfecto: H&M

Sandales à plateaux: Topshop 

 

 

- Birthday girl is a squaw

 

 

Allez comprendre pourquoi, lorsqu’on me pose l’éternelle question: « Tu veux quoi pour ton anniversaire? », 9 fois sur 10, je me retrouve sans réponse.

 

Impossible de proposer quoi que ce soit, d’avoir une idée précise en tête, j’ai l’impression de n’avoir besoin de rien (envie de toiiiiiii).

Ou plutôt non, j’ai l’impression de n’avoir envie de rien en particulier.

Je pense que c’est surtout dû la pression de trouver LA bonne idée à soumettre, LA bonne pièce qui va me faire ultra plaisir ET SURTOUT, être dans le budget de celui ou celle qui propose.

 

Parce que forcément, si j’avais une famille princière des émirats arabes, la question se poserait un peu moins.

On proposerait judicieusement une bonne razzia chez Yves Saint Laurent, Balmain et autre Lanvin et le tour serait joué.

 

Oui mais non. Ca ne va pas être possible et d’ailleurs, ça ne me fait même pas tellement rêver.

 

Tout cela pour dire qu’aujourd’hui, pour une fois, je me retrouve dans un tout autre cas de figure.

Mes parents m’ont demandé ce qui me ferait plaisir et j’ai immédiatement dit « Je veux des bottes indiennes à franges. Je veux une paire de Minnetonka. »

 

Passons sur l’explication qui a suivi « Oui maman, je veux des bottes en été (quel été d’ailleurs? Y’a même pas de printemps, bref) le véritable souci c’est « Où? »???

 

Où trouver ces fucking Minnetonka dans ma fucking province?

 

Car évidemment, je les veux tout de suite, immédiatement.

 

Mon passage éclair à Paris lundi et mardi dernier était tellement chronométré que je n’ai même pas eu le temps d’aller à Vincennes, Chez Lorette, là où ma Marie a déjà trouvé les siennes et où j’aurais été certaine d’avoir un vrai choix et surtout de pouvoir prendre l’une au l’autre des 2 paires qui me font baver.

 

Voici mes 2 « whished ones », que je veux en marron exclusivement.

 

 

 

 

Voilà, je ne suis pas certaine de venir sur Paris avant a priori 2 semaines et je les veux le plus rapidement possible.

L’une d’entre-vous a-t-elle une solution pour votre bonne vieille Punky qui avalera tellement plus facilement la pilule de son année de plus au compteur si elle est bottée frangée?

 

J’ai regardé pour les commander sur internet, à part aux Etats Unis, avec la trouille d’attendre 3 plombes pour les recevoir, rien de chez nada. Je ne trouve aucun site français ou même anglais qui les vende. 

 

D’ailleurs, autre petite question, savez-vous comment taillent ces 2 modèles? Car chez Minnetonka, la pointure varie vraiment en fonction du modèle. Donc si je me décide en désespoir de cause à les commander aux Etats-Unis, autant être certaine que la taille soit la bonne, tant qu’à faire! 

 

Please, please, pleaaaaaaaaase, help me, ça serait le plus beau cadeau d’anniversaire que j’aurais aujourd’hui mes petites chéries!

Allez, on aide sa Punky! 

 

Photos 1 et 2, honteusement mal scannées sur le Jalouse du mois dernier.

 

 

 

- Something to (tie &) dye for

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Depuis qu’il est revenu chez certains créateurs, l’imprimé tie & dye me trotte doucement dans la tête.

Et comme tout ce qui me trotte dans la tête, cette envie est devenue de plus en plus irrépressible.

Plus je voyais cet imprimé joliment détourné de son aspect bitnick si peu chic, plus j’avais envie de me l’approprier, préssentant pas mal de possibilités.

N’ayant pas un budget conséquent en ce début d’année plutôt serré du porte-monnaie, je me suis dit qu’il valait mieux commencer par apprivoiser une pièce bon marché, histoire de s’entraîner…

C’est ainsi que, tombée nez à nez avec cette robe 100% pure soie chez Zara, à l’imprimé tie&die plutôt discret, aux couleurs sobres et au prix sacrifié, à l’eau je me suis jetée!

A peine rentrée avec mon précieux paquet, je lui en ai fait voir de toutes les couleurs et de tous les styles à ma robe tunique imprimée.

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Casual et passablement frangé, un look slim (H&M), robe portée en tunique (Zara) et ceinturée (vintage) avec des bottes indiennes (Zara) un foulard léopard et un sac adoré (Balenciaga, Day).

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Toujours décontracté mais botté, un look robe (Zara) non ceinturée, foulard (toujours Zara), bottes fauves et sac (vintage).

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Enfin, une version « soir » très légèrement accessoirisée pour laisser la part belle à l’imprimé, robe (Zara) ceinturée haute (Mango) avec pochette (vintage) et escarpins à plateaux et talon bois (Asos). 

Le résultat me plaît, elle est caméléon à souhait et pour 12 euros soldée (au lieu de 49), j’ai plutôt bien fait!

Vivement que je puisse la porter jambes nues cet été. Ou plutôt jambonneaux à l’air, si vous préférez!