- La paille sur la tête sans se mettre sur la paille

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Pas de déballage de butin soldes, non, ça n’a pas trop d’intérêt selon moi.
 
Juste un aperçu de ce qui a croisé ma route hier, une chose par hasard, l’autre non, mais deux excellentes surprises et ça, c’est plutôt sympa!
Tout d’abord, le « non-hasard », c’est ce débardeur.
 
Je l’ai repéré en début de saison, tout de suite, car il a les ingrédients qui déclenchent immédiatement mon radar: la bonne coupe, le coton tramé de qualité, la couleur entre le tabac et le kaki qui plairait beaucoup à mon acolyte qui fait des bulles et le détail des jolies paillettes aux tons doux, qui donne un côté un peu plus chic à ce débardeur si casual à la base.
 
Le chic décontracté par définition, tout ce que j’aime.
 
 
Pourquoi ne pas l’avoir arraché à son portant dès la première fois que nous nous sommes croisés lui et moi?
 
80 euros, pour un débardeur, j’ai du mal.
C’est un prix que je n’arrive décemment pas à mettre dans si peu de tissus, si joli soit-il.
 
L’étiquette soldée annonçant 45 euros hier fût plutôt bien accueillie!
 
Là,  plus de question, on embarque et on paie l’addition.
 
 

 
Le hasard absolu, ce fût cette chose en paille que vous voyez sur ma tête.
 
 
Ce qu’il fait savoir c’est que je ne porte jamais mais alors jamais de chapeau.
 
 
Pourquoi?
Parce que ça ne me va pas.
 
Je ne sais pas, certaines filles ont des têtes à chapeaux, moi c’est tout le contraire.
 
En fait, j’ai une grosse tête, a very big one!
 
Etroite, mais grosse, tout un paradoxe!
 
 
Rien à voir avec le melon, je vous voir venir avec vos grosses plateform shoes!
 
Juste j’ai une grosse tête et les chapeaux ne me vont pas.
 
 
 
Et puis hier, je déambulais chez les hommes aux Galeries Lafayette et cette petite chose en paille m’a attiré l’oeil.
 
 
Pour rire, ahah, je le pose sur la tête et là, incroyable, j’arrive à l’enfiler sur ma pastèque d’hydrocéphale!
 
 

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Le pire? Ca me plaît, beaucoup même!
 
Son prix soldé? 4, 90 euros… Inutile de vous dire qu’à ce prix, même pour rire il était mien.
 

Une journée riche en bonnes surprises comme je les aime…
 
 
Bon, de là à le porter en journée et en ville, je ne sais pas trop.
 
Mais il fait plutôt bien la blague mon presque Borsalino? 
 
 
Débardeur: Sandro
Pantalon: H&M
Sandales: Les Tropéziennes
Chapeau: Galeries Lafayette Hommes 

 

 

- Mademoiselle chante les blouses

 

Soyez pas trop jalouuuuuuuses, mademoiselle boit (pas) de rouuuuuuuuuge, mademoiselle chantes les blouuuuuuuuuuuses.

 

Une note qui commence à un niveau aussi bas, avec une référence musicale qui fait véritablement frémir, je ne peux qu’aller plus hauuuuuuut, aller plus hauuuuuuuuut, n’est-ce pas?

 

Vive la chanson française!

 

Bon, trève de plaisanterie, attaquons le vif du sujet.

 

Une nouvelle monomaniaquerie s’est doucement installée, sans faire de remous, dans mes habitudes vestimentaires actuelles.

 

Laquelle?

La blousomania, la liquette-addiction, la cul-nu attitude même, lorsqu’il s’agit de porter la liquette/tunique sans rien dessous, à part un petit fond de robe vite fait, bien fait.

 

Evidemment, je ne réserve ce sort qu’aux modèles les plus longs,  je n’ai pas non plus perdu tout sens commun.

 

 

La liquette, pour être portée seule, doit couvrir minimum la moitié de la cuisse, je ne prétends pas rivaliser avec les suédoises si férues de tee shirts portés seuls sur un collant opaque.

 

No way Kevin, n’est pas Lisa qui veut!

 

Pourquoi une liquettophilie si développée en ce moment?

 

Peut-être parce que c‘est la pièce de saison suffisamment basique pour être mise à presque toutes les sauces, portée bras nus s’il fait chaud et réchauffée par une petite maille légère ou un petit cuir dès qu’il fait un peu plus frisquet…

 

Elle me change un peu de mes éternels tee-shirts V-necks chéris et multi, multi portés ces derniers mois (années?). 

 

J’aime l’associer avec un débardeur dessous, je trouve que la superposition lui réussit plutôt bien et la réhausse juste ce qu’il faut, surtout lorsqu’elle est blanche ou beige et qu’on la porte avec un débardeur de couleur.

 

 

 

Enfin, elle s’acoquine parfaitement avec mon nouvel amoureux en cuir marron (que vous découvrirez bientôt), que demander de plus?

 

Des photos des dites pièces portées, c’est bien cela?

 

Que vous êtes exigent(e)s mes lectrices (et lecteurs) chéris, je le sais que tout ceci n’est parlant qu’ avec de la photo in situ.

 

Promis, je vous prévois une petite séance photos « blousy » ce week-end. 

 

Photo 1: (de gauche à droite)

Blouse Les Chemins Blancs sur un débardeur Sandro, colliers Isabel Marant et H&M

Blouse Circus & Co sur un débardeur Sandro, collier Isabel Marant

Liquette Circus & co sur un débardeur long en coton organique Trend H&M, longue chaîne dorée H&M 

 

- Scarf & dye

 

Monomanique, je le suis sans équivoque.

Foulards, écharpes et autre tissus enroulable autour du cou: je pratique encore et encore.

Toujours pas de rémission en vue pour ce toc fashion dont je suis atteinte depuis presque un an.

 

Alors oui, on en a vu, revu, porté et re-porté, mais soyons honnête, du foulard nous ne sommes pas prêtes de nous passer.

 

Alors évidemment et selon moi, le foulard que l’on porte en pointe, à la Buffalo Bill, ça commence à gentiment me lasser, sans pour autant me dégoûter.

 

Disons que je me sens plus attirée par la version écharpe légère, soit en coton soit en maille fine.

 

Tie & dye addict, je le suis aussi.

 

Je trouve que c’est un imprimé souvent gai et coloré et ça fait du bien aux mirettes de leur envoyer un peu de couleurs.
 
 
Alors forcément, quand je suis tombée sur la pièce qui comblait mes deux envies du moment, je n’ai pas résisté longtemps. 
 
 
Une écharpe en maille très fine, légère comme un souffle, à l’imprimé tie & dye qui va du gris ardoise vers le jaune citron.
 
 
 
Tellement grisant ce duo citron/grisé que j’ai eu envie de continuer sur ma lancée (nous noterez le sourire un peu niais).
 
 
Aussitôt dit, aussitôt fait, je rallonge la sauce en adoptant une blouse safranée sous laquelle je glisse un débardeur long et gris plutôt souris.

 

 
 
 

 

Le lieu de perdition de mes dernières acquisitions?

 

Avant-Première, la fameuse petite griffe des Galeries Lafayette, qui décidément, a plus d’un tour dans  sa musette.

 

Echarpe Tie & dye et tunique jaune: Avant Première

Slim, long débardeur en coton organique et gilet en jean: H&M

Bottes: Minnetonka