- Color me Bad

Ah la la, que celles qui trouvent à quoi fait allusion le titre m’accompagnent au purgatoire de la référence honteuse et du jeu de mot pourri. On est plusieurs, on loue un bus? UN AVION???

On l’a bien compris, pour la nouvelle saison qui s’annonce, on ne va pas échapper à la couleur. Auksiniai ir sidabriniai žiedai gera kaina. Elle règnera en maître dans pas mal de dressings si on en croit les prémisses de collections qui fleurissent dans nos échoppes préférées. 

Evidemment, la couleur n’est pas toujours facile à manier ni à maîtriser.

C’est pourquoi, pour les novices ou les frigides du too much, rien de tel que de la porter en accessoires pour pouvoir doucement s’y habituer et l’apprivoiser.

Je ne me considère ni spécialement comme une débutante ni comme une docteur ès color mais le fait est que récemment, j’ai eu envie de mettre un peu de couleur là où on ne l’attend pas forcément: à mes pieds.

Quand je dis couleur, je dis COULEUR hein? On n’est pas dans la palette de pastels de votre tante aquarelliste.

Je parle de jaune et de bleu, tous les 2 vernis histoire de claquer encore plus et d’exploser les mirettes de ceux qui baissent les yeux sur mes petits petons.

 

Sandales KG by Kurt Geiger

Ici, je les porte avec du collant coloré car ça n’est malheureusement pas encore l’été.

 

 

Compensées New Look

Mais je pense déjà aux beaux jours et à ma paire jaune portée pieds nus, les ongles peints d’un joli vernis…

Alors, ça vous dit un peu de couleurs dans ce monde de noir/navy/gris? 

 

 

 

- Ma petite robe noire

 

Je suis de celles qui n’avaient, jusqu’à présent, toujours pas LA petite robe noire.

J’avais des robes noires, bien sûr, plusieurs même: Vanessa Bruno, COS, Sandro, No Collection, même New Look et autre cheaperie H&M.

Mais aucune de ces pièces ne pouvait être désignée comme LA petite robe noire que chacune se doit d’avoir dans son dressing.

Ce que je cherchais sans le savoir?

Du basique, oui mais qui soit unique.

C’est donc sans vraiment tenter de la débusquer que je suis tombée sur elle, hier, par hasard, en me jetant comme une déséquilibrée dans une boutique vintage anversoise, une minute à peine avant sa fermeture.

Je rentre, j’ai déjà des papillons dans l’estomac tellement ce que j’entr’aperçois me plaît.

Une sélection de vêtements vintage, aérée, classée par couleurs, une incroyable ribambelle de sacs, pochettes, ceintures, tous joliment disposés sur des tables et étagères.

Bref, je sens immédiatement que je vais regretter d’avoir si peu maîtrisé mon itinéraire d’une modeuse paumée dans Anvers en n’atterrissant ici qu’à la fermeture.

J’ai à peine le temps de parcourir rapidement la moitié des portants que la charmante mais néanmoins pressée propriétaire de la boutique m’annonce qu’il est temps de fermer.

Juste le temps de filer à la caisse avec une petite robe noire qui m’a l’air prometteuse.

 
A peine rentrée à la maison, je l’essaie.

C’est vraiment le genre de robe qui se suffit à elle-même.

 

J’ai essayé une multitude d’accessorisations, ma préférée reste la plus simple, juste accompagnée d’une petite ceinture et de bottes fauves.

 

La taille haute naturellement marquée, les manches ballons, le col rond basique, rien de bien nouveau certes mais les différents éléments s’accordent à la perfection et en font une robe portable en toute occasion.

 

S’il me prend l’envie de la rendre plus chic, une paire d’escarpins, un joli collier, une pochette et le tour est joué.

Mon seul regret: n’avoir pu détailler méticuleusement chaque pièce et accessoire que recelait cette merveilleuse boutique vintage.

Quelque chose me dit qu’Anvers et contre tout, je retournerai très bientôt traîner mes godillots dans la capitale belge de la mode…

 
Jutka & Riska Vintage
Nationalestraat 87
2000 Anvers 
 

- Une Punky à l’Anvers

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Oyé, oyé braves lecteurs, je fais un petit retour sur la planète blog pour vous annoncer plusieurs choses.

La première: j’ai décidé, pour une fois, de changer de destination shopping et d’aller passer mon samedi, donc demain, à Anvers.

Fashionement parlant, Anvers c’est un peu la capitale de la mode belge.

Pléthore de créateurs ultra plébiscités sont Anversois: Dries Van Noten bien sûr (dont je vais m’empresser d’aller visiter la sublime boutique) mais également Ann Demeulemeester, Raf Simons, Martin Margiela of course et bien d’autres encore.

Un petit tour au musée de la mode (le MoMu) n’est pas exclu, ainsi, bien évidemment, qu’un passage en règle dans ce qu’Anvers recèle de jolies boutiques.

Bon, vous pensez bien que je ne vais certainement pas rater l’occasion d’aller chez COS (oui COS est installé également à Anvers.)

Un petit tour sur leur site m’apprend que les visuels de la nouvelle collection ne sont pas encore en ligne. Juste quelques acessoires qui, pour certains, me font déjà bien de l’oeil.

En voici un petit avant goût:

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La petite écharpe tie&dye, forcément, si je la croise, elle ne va pas me résister longtemps. 
Par contre, les accessoires, c’est bien joli mais j’ai eu envie de voir les vêtements.
Donc j’ai regardé le défilé.
Malheur.
Enfer et damnation.
La palette de couleur, ok, je suis supra fan: du gris/taupe, du corail, du jaune d’or, du blanc, du navy, carton plein, j’adore.
Mais le choc, ce fût elle. 
LA jupe.
Celle qu’on cherche toutes.
En tout cas, celle que moi je fantasme depuis des mois et qui apparaît, l’air de rien, devant mes yeux qui sortent littéralement de leur orbite.
Inutile de vous dire que si elle est déjà en boutique demain, je me rue littéralement sur elle.
Comment ça vous voulez la voir? Vraiment?
Ok.
Bon, je préfère vous prévenir, les photos sont de piètre qualité mais, n’ayant pas pu trouver de visuels de la nouvelle collection, j’ai dû faire des captures écran du défilé.
Je pense que ça vous donne quand même une petite idée de la pépite qu’est cette jupette.
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Alors, des adeptes?
Portée avec un simple tee-shirt blanc, ne prend-elle pas tout son sens? 
 
Bref, je sens que si je la trouve, vous risquez de la voir starifiée dans nombre de mes futures idées de look, c’est moi qui vous le dis.
Sur ce, j’ai une petite requête pour mes nombreuses lectrices belges (je suis ravie!) et les autres qui connaissent Anvers: où dois-je aller shopper? A part COS, Urban Outfitters (et oui!) et évidemment Dries Van Noten (malheureusement seulement pour le plaisir des yeux) que me conseillez-vous comme boutiques, vintageries, endroits sympas, friteries de compétition?
Allez, on aide sa Punky b! 
 
 
 

- Stevie’s wonders, Punky wanders!

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Cher Steve,

 

Je t’écris aujourd’hui pour mettre une fin définitive à notre relation.

Ne prends pas cet air étonné, cette décision, si difficile à prendre j’en conviens, n’est que la suite logique des tortures que tu m’infliges depuis de si longs mois.

Ne t’ai-je pas à maintes et maintes reprises expliqué ce qui, selon moi, était le ciment d’un couple tel que le nôtre?

L’amour est certes important, primordial même. Et ça, de l’amour, on s’en est donné. Enfin surtout moi.

Bref, je ne remets rien en cause.

Par contre, qui dit amour dit soutien, dans le bonheur comme dans d’adversité. Et c’est bien d’adversité dont il s’agit aujourd’hui. Tu le sais mieux que personne.

Tu sais à quel point c’est dur d’être là où je suis. Tu sais à quel point mon mal est profond, à quel point il va être difficile voire carrément impossible de me soigner.

Et toi, pendant que je souffre le martyre, que fais-tu? Hein, je te le demande?

Tu enfonces le clou là où ça fait mal.  

Alors, je te laisse méditer sur les raisons de ma décision de rompre.

Pour t’aider à bien comprendre, je te joins quelques photos des délits dont tu es accusé. Tu ne pourras donc pas nier les faits. Ils sont flagrants.

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N’essaye pas de me joindre à la clinique, j’ai diffusé ta photo, ils savent qu’ils ne doivent sous aucun prétexte te laisser m’approcher avec tes gros plateaux, de près ou de loin. 

Sur ce, adieu Steve. 

Punky b, Shoe Addict Anonymous, Clinique du Pied de Grue, chambre 38

 

 

- Something to (tie &) dye for

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Depuis qu’il est revenu chez certains créateurs, l’imprimé tie & dye me trotte doucement dans la tête.

Et comme tout ce qui me trotte dans la tête, cette envie est devenue de plus en plus irrépressible.

Plus je voyais cet imprimé joliment détourné de son aspect bitnick si peu chic, plus j’avais envie de me l’approprier, préssentant pas mal de possibilités.

N’ayant pas un budget conséquent en ce début d’année plutôt serré du porte-monnaie, je me suis dit qu’il valait mieux commencer par apprivoiser une pièce bon marché, histoire de s’entraîner…

C’est ainsi que, tombée nez à nez avec cette robe 100% pure soie chez Zara, à l’imprimé tie&die plutôt discret, aux couleurs sobres et au prix sacrifié, à l’eau je me suis jetée!

A peine rentrée avec mon précieux paquet, je lui en ai fait voir de toutes les couleurs et de tous les styles à ma robe tunique imprimée.

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Casual et passablement frangé, un look slim (H&M), robe portée en tunique (Zara) et ceinturée (vintage) avec des bottes indiennes (Zara) un foulard léopard et un sac adoré (Balenciaga, Day).

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Toujours décontracté mais botté, un look robe (Zara) non ceinturée, foulard (toujours Zara), bottes fauves et sac (vintage).

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Enfin, une version « soir » très légèrement accessoirisée pour laisser la part belle à l’imprimé, robe (Zara) ceinturée haute (Mango) avec pochette (vintage) et escarpins à plateaux et talon bois (Asos). 

Le résultat me plaît, elle est caméléon à souhait et pour 12 euros soldée (au lieu de 49), j’ai plutôt bien fait!

Vivement que je puisse la porter jambes nues cet été. Ou plutôt jambonneaux à l’air, si vous préférez! 

- Les inavouables de Balibulle: episode 1

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J’aimerais bien être comme ces filles qui vous lâchent, l’air de rien, qu’elles n’achètent «plus du tout chez Maje, Sandro, tout ça». Parce qu’elles en sont revenues.

J’aimerais bien pour toute la maturité fashionistique que ça représente. La vérité, c’est que même si je n’ai pas les moyens de payer 120 euros une robe qui n’en vaut même pas la moitié, ben je regarde toujours ce qui se fait chez Maje. Je regarde ce qui se fait partout. Pas de fashion orthodoxie mal placée quand on a des charges à payer. Ah, indépendance, indépendance chérie. Qui réorchestre l’ordre de tes priorités.

Il m’a fallu un sas sanitaire de quelques mois, quand j’ai quitté mon logée-nourrie-blanchie parental. Ma fashion libido s’est déplacée sur le terrain domestique. Moins d’urgence, de frénésie pour les fringues. Tu te dis que tu as changé, tout en sachant au fond de toi que tu n’as pas changé du tout. C’est juste une question de timing. L’espace-temps pour un blog chronophage me manque toujours. Mais l’amour de la sape a demeuré, dans sa forme la plus primitive. Celle qui traque le style tous azimuts. Y compris dans les endroits les plus inavouables, ceux que jamais de la vie t’as envie de reconnaître que t’en as passé la porte.

Pourtant parfois, pas toujours mais parfois, on peut en ressortir avec un nouveau fashion totem. Rarement ultra-créatif, mais toujours dans l’air du temps, et pour moins cher qu’ailleurs.
Ici commence la croisade pour la réhabilitation de la fringue honteuse. Pour qu’un jour, il soit encore plus snob de dire «Mon foulard dément ? C’est une jupe Kiabi.»

Je veux que c’est bien une jupe Kiabi, sur la photo, là !

Si j’avais été plus réactive, j’aurais pu vous apporter la preuve en image avant déchiquetage. La pièce en question était encore en vente il y a quelques jours sur le site de la marque, soldée à 5 euros. Mais bon, on ne peut pas partir au ski, et en même temps faire de la capture écran sur kiabi.com…

Bref, l’histoire est simple. Une journée de goguette début décembre dans une ZAC messine, avec la pythie locale de la mode, celle que j’aimerais presque appeler mon hôtesse d’accueil à présent, si l’expression n’avait pas été dévoyée par une certaine profession…

En tout cas le saint-esprit punkesque a dû se pencher sur moi ce jour-là, puisqu’au détour d’un pull en laine bouclette, d’une parure en satinette et d’un pantalon cigarette, j’ai déniché dans les stocks cet imprimé à la séduction immédiate. L’essayage confirme mes craintes : la coupe de la jupe, vraiment pas envisageable. Je ne mets plus de trapèze juponnant au-dessus du genou depuis 2004, je vous le dis tout net. Lorsqu’à la faveur d’un cassage de gueule de tous mes articles sur le sol de la cabine, le match d’imprimé avec la petite robe liberty noire et ivoire trouvée deux rayons plus loin finit de me convaincre : vie il y a dans mon dressing pour ce beau duo ! Suffisait d’y mettre un coup de ciseau. Et à la taille, une ceinture fine en cuir fauve, à sangler taille haute ou basse selon envie, aux jambes, collant noir opaque et bottes plates et molles en cuir noir (les habitués de Balibulle savent desquelles il retourne…) Et en avant la bohème-chic-itude !

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A l’heure ou je vous parle, la jupe qui a mis mon cou en état de siège possède toujours son zip et ses coutures. Même pas eu besoin de les enlever, ils se planquent tous seuls. Et puis pas la peine de vous rappeler, au sujet de la robe Liberty, ce que les imprimés floraux seront à votre placard printemps-été 2008, la maîtresse des lieux s’en est déjà idéalement chargée.

Si vous le voulez bien, à bientôt pour une nouvelle incursion dans le no man’s land fashion.

Balibulle.

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