- Punk’Idées de looks #1

A peine revenue de mon passage éclair à la fashion week, je suis en pleine ébullition.

J’ai des envies d’associations, des envies de looks que je souhaite partager avec vous.

Je débute donc une nouvelle série de billets qui s’intitule « Punk’idées de looks ».

Comme j’accompagne mademoiselle Doré à Londres dans 2 semaines, j’ai commencé à fourrer mon nez dans les collections de nos amis anglais.

Aujourd’hui, un look 100% Topshop.

Je sais, ils ne livrent pas en France ces « bloody idiots », mais l’idée de cette série de billets c’est plutôt de donner des pistes pour se concocter un petit look en s’inspirant des pièces proposées ici.

Ok? Ready?
Mon envie de la journée: un look casual et confortable, féminisé par quelques accessoires.

La base du look: un « boyfriend fit » jean (le jean droit tout simple, coupe plutôt masculine) qu’on portera raccourci (pour que les chaussures ET les chaussettes soient mises en valeur) et une chemise « liquette » à carreaux ceinturée.

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2 Punk’idées de looks, déclinés à partir de cette base:

Pour les plus audacieuses: le gilet moumoutant moutonneux fourruresque, la paire de chaussette qu’on portera plissée sur la cheville avec de jolies chaussures à plateaux peep toe et la pochette dorée pour « bling-bling »-iser une tenue très « baton de berger »!

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Pour les puristes: un gilet long et loose (portée ouvert), toujours la paire de chaussettes plissée sur la cheville associée une magnifique paire de low boots « faux-noir » et à un sac bourse à chainette.

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Des adeptes?

- Un boulet* Sartorialisé

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Comme quoi, être au bon endroit, au bon moment, ça peut arriver.
La curiosité, l’envie de voir des looks, des vrais, m’a poussée à m’incruster, tel un bon vieux boulet, avec mes amies Garance et Géraldine, à la sortie des défilés.
Et même si on se dit qu’on aurait peut être dû sortir le grand jeu, que si on avait su on aurait porté une toute autre tenue, ça fait quand même ultra plaisir d’être immortalisée par Scott Schuman alias The Sartorialist!

Toutes ses autres photos sont sur style.com

*Boulet de Metz: spécialité culinaire ultra light comme son nom l’indique.

- Mes 4×4 à moi

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Il y a les tenues de tous les jours.

Celles que l’on enfile sans trop y faire attention, les tenues un peu faciles et évidentes qui remplissent leur devoir d’habillement mais ne nous transportent pas dans la 4ème dimension fashion.
Il y a les tenues plus habillées, plus travaillées, celles que l’on adopte lors d’occasions spéciales, les occasions lors desquelles on se doit d’être belles ou au moins à son avantage et d’en jeter un maximum.

Et il y a aussi les tenues fétiches, celles sur lesquelles on se repose entièrement.

Ces tenues qui, souvent, se sont imposées à nous sans qu’on l’ait forcément cherché, au détour d’un essayage presque inopiné.

On se regarde et on se dit que ça a l’air de fonctionner, sans trop y croire tellement c’est improvisé.

Et puis à force on se dit que si, ça fonctionne plutôt bien même.

En ce moment, j’en ai 2, des tenues « tout-terrain ». Pourquoi tout-terrain?

Parcequ’elles sont dans l’air du temps sans être modasse, parce que je me reconnais complètement dans le style plutôt casual et confortable de ces 2 looks, parceque c’est féminin sans être chichiteux, parceque ça me ressemble, tout simplement.
Rien de tel que de se sentir en accord avec ses vêtements, ça donne un peu d’assurance dans les moments où la tenue doit, justement, être une béquille et non pas un handicap.

1) Robe Isabel Marant, fond de robe, foulard, collants et sautoir H&M, sautoir Kookai, bottes André

2) Robe Trend H&M, gilet Mango, foulard (merci Nadine, je l’adore) collants, sautoir H&M, sautoir Kookai, bottes André.

- COS toujours, tu m’intéresses…

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Appelez-moi COSette.

Non, je ne suis pas exploitée par un quelconque couple de Ténardier, mais je suis sous influence, c’est certain.

Contre COS, je ne peux rien.

A peine la porte de la boutique passée, je mute.

Je m’imprègne de la collection, touche chaque vêtement un à un, sans exception, j’ai besoin de contact.

Je ne prends rien en main avant d’avoir tout vu, les 2 étages passés au peigne fin.

Bien sûr, quelques pièces me sautent littéralement aux yeux.

Je sais que la lutte va être rude.

Partir sans elles va relever de l’exploit. Ca tombe plutôt bien, je ne me sens pas d’humeur super-héroïque.

Faiblesse sera le maître mot de ce shopping, je suis venue pour me laisser séduire et conquérir.

Les gagnants de cette lutte tout sauf acharnée seront eux: une robe débardeur moutarde mi-forte et un gilet.

Que dis-je, LE gilet.

Celui qui, à peine aperçu, est déjà le personnage principal de votre dressing, celui à qui vous avez envie de présenter toutes vos robes, pantalons taille haute et autres jeans larges.

Celui qui a la bonne « non-couleur », à mi-chemin entre l’asphalte et l’anthracite.

Celui qui se marie pour la vie avec les tons phares de la saison: le moutarde, le fauve, toute la palette des gris…

Petite séance d’essayages et de mix and match.

La moutarde me monte peut être au nez, mais c’est de joie que j’ai envie de pleurer.

Qu’est-ce que je l’aime, mon nouveau gilet…
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Robe COS moutarde, long débardeur gris en coton organique, foulard, collants et sautoir H&M, sautoir Kookai, bottes plates Zara. _mg_8760.jpg

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Robe COS, bottes fauves André, ceinture Zara

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Gilet COS, pochette Yves Saint-Laurent vintage

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Gilet COS, tee shirt GAP, sautoir Erotokritos, jean large Zara, écharpe fine H&M

- Bling-bling shopping

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Qui n’a jamais maudit son absence de prévoyance et rêvé de voir apparaître un sac plus grand pour contenir son excédent de shopping?

Qui n’a jamais eu un tout petit peu honte de se balader nonchalemment avec un sac siglé d’un magasin inavouable et de croiser une copine mauvaise langue dans la rue, prête à clamer à la terre entière qu’elle vous a vue avec un sac Jenyfer ou Pimkie dans les mains?

Ou plus simplement, un shopping bag ultra léger, prêt à se déployer en un temps record, que vous pourriez avoir dans votre sac sans même vous en rendre compte tellement c’est une plume, ça vous parle?

Moi oui. Je l’aime mon bling bling sac shopping!

Il est grand et pourtant il tient dans une mini pochette qui n’est autre que sa poche centrale!

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Fini la valise qui ne ferme plus en repartant d’un week-end shopping un peu trop arrosé en modasseries, fini les courses improvisées avec un sac plastique pas beau pas bio!

Je dégaine mon bling bling shopping bag en moins de 3 secondes et zou, me voilà sauvée!

Je vous rassure, j’ai un peu craqué et pris le modèle le plus tape à l’oeil que je trouvais rigolo.

Il existe également dans de multiples coloris, dont un bleu nuit légèrement métallisé nettement moins Jennifer Lopezisé.

Sac shopping Galeries Lafayette accessoires: 25€.

- L’autre ami espagnol

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En Espagne, on a déjà un ami de longue date. Je ne vous le présente pas, c’est un très vieil ami connu de toutes les modeuses à budget relativement restreint.

Avant que l’ami suédois fasse une irruption fracassante dans ma vie, l’ami espagnol était mon meilleur pote. Il représentait une bonne moitié de ma garde-robe pendant mes années estudiantines.

Et puis j’ai commencé à travailler, à gagner un peu d’argent, à diversifier mes lieux de pélérinages modesques et à avoir envie de pièces plus créateurs.

Le parcours normal d’une férue de mode en quelque sorte.

Par contre, les amis de longue date, ils sont toujours là quand ça va un peu moins bien, que le porte feuille est en berne mais que les envies de shopping sont toujours présentes, elles, bizarrement.

Alors on renoue avec les vieilles amitiés et on va shopper chez le suédois ou l’espagnol.

Par contre, l’ami espagnol m’a présenté un petit cousin à lui il y a quelques temps.

Sur le coup, je n’ai pas franchement été emballée, je me suis dit: « Il est bien trop jeune pour moi celui-là! »

Et puis on commence à mieux connaître l’autre, à « fouiller » pour trouver chez lui quelques perles rares et on finit par l’adopter!

Parceque même si on ne s’entend pas sur tout, il y a toujours certaines choses qui font que lui et moi, on se comprend.

Son petit nom? Beschka.

Je suis comme vous, au premier abord on ne se dit pas qu’on vient de fouler le sol de la terre promise!

Mais en cherchant bien, on peut y dégoter des petites choses qui vont caler pour un temps nos fringales fringuesques.

Un exemple en images: envie d’un jean large, à un prix décent? Envie d’un foulard sans tomber dans la Arafat’s touch? Envie d’un petit sac matelassé qui ne nous fasse pas changer de tranche d’âge en 15 secondes?

J’ai trouvé tout cela chez Berschka.

Et ça m’a coûté peanuts Charlie, 65 € pour le tout.

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Je leur associe une veste d’homme féminisée par le liseret satin de son col et une petite blouse toute simple. Résultat un petit look chic sans être choc, féminin-masculin sans être toc.

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Et vous, l’Espagne, ça vous gagne?

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