- Bonjour je m’appelle Punky et je suis shoesophile

« Bonjour Punky », que vous me réprondriez car je SAIS, je SAIS que je ne suis pas la seule à perdre pied devant une énième paire de chaussures et qu’une bonne partie d’entre-vous serait plus que bienvenue aux réunions des S.A.A (shoes addict anonymous, of course).

 

Je vous parle parfois de Steve. 

 

Steve, c’est un multi-récidiviste.

 

Malgré l’interdiction qui lui a été imposée, de continuer à nous pondre des modèles qui font disjoncter toute modeuse si raisonnable qu’elle soit (et je ne parle évidemment pas de moi, la raison ayant depuis LONGTEMPS déserté mon camp), il persiste et signe.

 

La preuve, la voilà et en images, démonstration flagrante de l’absence d’obéissance de Steve, qui nous met sous le naseau des modèles sans cesse plus réussis, aux prix toujours aussi riquiquis.

 

Compensées Steve Madden, 139,95$ 

 

 

Gladiators Steve Madden, 99,95$ 

 

 

Sandales en cuir façon python, Steve Madden, 99$ 

 

 

 

Histoire d’enfoncer le clou ou plutôt le stiletto, on m’a gentiment proposé de me rapporter la paire de mon choix en direct des United States of America.

 

Je fais comment, moi, pour dire non à ça?

 

Je fais nada, je dis « Ja » et je vous demander votre aide pour faire mon choix de surcroît!

 

Gonflée, moi?

 

Non, juste perdue à jamais, prête à tout pour une paire de plateform shoes bien balancée.

 

PS: Pour celles qui sont S.A.A comme moi mais veulent du Chloé, du Barbara Bui etc, un petit tour sur mon vide-shoesing s’imposera! 

 

 

 

 

 

- Stevie’s wonders, Punky wanders!

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Cher Steve,

 

Je t’écris aujourd’hui pour mettre une fin définitive à notre relation.

Ne prends pas cet air étonné, cette décision, si difficile à prendre j’en conviens, n’est que la suite logique des tortures que tu m’infliges depuis de si longs mois.

Ne t’ai-je pas à maintes et maintes reprises expliqué ce qui, selon moi, était le ciment d’un couple tel que le nôtre?

L’amour est certes important, primordial même. Et ça, de l’amour, on s’en est donné. Enfin surtout moi.

Bref, je ne remets rien en cause.

Par contre, qui dit amour dit soutien, dans le bonheur comme dans d’adversité. Et c’est bien d’adversité dont il s’agit aujourd’hui. Tu le sais mieux que personne.

Tu sais à quel point c’est dur d’être là où je suis. Tu sais à quel point mon mal est profond, à quel point il va être difficile voire carrément impossible de me soigner.

Et toi, pendant que je souffre le martyre, que fais-tu? Hein, je te le demande?

Tu enfonces le clou là où ça fait mal.  

Alors, je te laisse méditer sur les raisons de ma décision de rompre.

Pour t’aider à bien comprendre, je te joins quelques photos des délits dont tu es accusé. Tu ne pourras donc pas nier les faits. Ils sont flagrants.

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N’essaye pas de me joindre à la clinique, j’ai diffusé ta photo, ils savent qu’ils ne doivent sous aucun prétexte te laisser m’approcher avec tes gros plateaux, de près ou de loin. 

Sur ce, adieu Steve. 

Punky b, Shoe Addict Anonymous, Clinique du Pied de Grue, chambre 38