- Topshop: à nous deux!

 

 

 

Londres, Oxford Street, samedi 7 juin, vers 17h00, heure locale.

 

Je rentre d’un pas décidé dans l’enseigne anglaise high street par excellence: Topshop.

 

Il y a tout d’abord quelque chose que vous devez savoir.

 

Topshop provoque chez moi des réactions diamétralement opposées: attraction/répulsion, amour/haine, bref je ne peux pas m’empêcher de me frotter à cette antre de la perdition malgré sa fâcheuse tendance à me faire perdre le nord de ma boussole modesque naturelle. 

 

Pourquoi?

 

Celles qui y ont déjà traîné leurs plateform shoes le savent aussi bien que moi: 3 étages immenses avec de la fringue dans tous les sens à perte de vue, moi ça me flippe complètement.

 

Ok, mon TOC y est certainement pour beaucoup.

 

Le syndrôme de la Tourette? Non, pas à ce que je sache (quoi que) mais tout simplement une manie qui consiste à inspecter méthodiquement chaque portant voire même chaque vêtement d’une boutique, en commençant par la gauche et cela, quoi qu’il arrive.

 

Chez Topshop, l’inspection méticuleuse, on oublie! 

 

D’où ma frustration ultime: quoi qu’il arrive, je passerai forcément à côté d’une pièce qui aurait peut être pu être majeure. 

 

Et ça, j’aime pas, c’est dit.

 

Samedi dernier, je commence par la droite du magasin, ce qui vous montre à quel point je suis désorientée.

 

Je tombe sur le corner Kate for Topshop, le genre d’endroit qui, habituellement, m’aurait fait fuir à poteaux déployés.

 

 

Et puis non, diantre, plusieurs vêtements déclenchent un bip de mon radar, plusieurs pièces me paraissent plus qu’envisageables.

 

Et je jette mon dévolu sur une robette à bretelles très « hippie youpi Punky ».

 

Tailles en stock: un 38 et un 42.

 

Particularité: d’une transparence qui frôle l’indécence.

 

Impossible de la porter telle quelle mais impossible de la laisser sur son portant non plus, je suis raide dingo de la robette boho. 

 

Le 38? Coupé n’importe comment, ultra serré au niveau du buste (je vous rappelle l’opulence démesurée de ma poitrine, c’est pour dire…) absolument importable avec un quelconque fond de robe dessous.

 

Qu’à cela ne tienne, je me jette sur le 42 qui se révèle être absolument parfait, juste ample comme il faut pour permettre de glisser un long débardeur dessous et ça donne un côté encore plus cool et chic à la robe qui décidément est ultra prometteuse.

 

 

 

Qui l’eût cru, certainement pas moi, me voilà en possession d’une Katerie pour Topshop et ravie qui plus est.

 

Les 2 petits sacs en cuir corail et noir?

 

 

 

C’est un peu « la fleur en sucre sur le cupcake » ou la cerise sur le gâteau de mon shopping Topshopien, un incroyable bon plan (33 euros) pour une peau de vache ultra douce, digne de l’arrière train d’un nourrisson juste talqué.

 

Un butin ultra raisonnable et pourtant complètement satisfaisant, Topshop, tu ne me fais plus peur, sache-le, sacripan!

 

Ce que je faisais à Londres samedi?

 

Vous le saurez demain, promis! 

 

EDIT de 21h00: Rien que pour Diane qui réclame une photo des boucles d’oreilles paon portées, un petit cliché où on les aperçoit un peu cachées dans mes cheveux… Contente Diane? 😉 

 

 

- La liste de Punkybulle (ou de Baly B)

 

 

 

 

Encore?

Encore quoi?

Des fleurs?

Du tie & dye, ou plutôt dip dye?

 

Oui, parfaitement, so what?

Quand on aime, on ne compte pas.

Quand on aime, on ne compte plus. 

 

Avec Balibulle, on a instauré une règle, un règlement plutôt, basé sur une liste

 

Tout ce qui fait partie de cette liste, ne compte pas.

 

Ce qu’elle comprend?

Une multitude de familles de vêtements et accessoires.

 

Des exemples?

 

Tout ce qui est rayé ne compte pas.

Tout ce qui est fleuri ne compte pas.

Tout ce qui est tie & dye ne compte pas.

Tout ce qui est foulard qui tue ne compte pas.

Tout ce qui est frangé ne compte pas. 

Tout ce qui est chaussures à plateaux ou compensées ne compte pas.

Tout ce qui est spartiate ne compte pas.

Tout ce qui est bleu marine ne compte pas.

Tout ce qui est en cuir fauve ne compte pas.

 

Et j’en passe et des meilleures…

 

Et cette liste, évidemment, est modulable à souhait, en fonction de nos nouvelles envies, obsessions, monomaniaqueries diverses et variées.

 

Oui, vous l’avez compris, cette liste est un concentré de mauvaise foi clairement assumée, c’est la justification honteusement revendiquée de nos craquages répétés.

 

Alors voilà pourquoi j’ai pu naturellement en remettre une couche avec une jupe « dip dye » et des sandales T-Bar Topshop, le jury (la jurée?) a tranché: achats validés car préalablement listés!

 

Elle est pas belle, notre idée, de liste déculpabilisante et déculpabilisée? 

 

Jupe et T-bar shoes: Topshop

Chemisier: H&M

Inspiration: Luella de loin 

 

 

 

 

- Blue monday

 
 

Si le « navy » a toujours fait partie de ma vie, le bleu et moi ça n’était pas franchement l’entente cordiale.

Le blue jean, oui, le blue tout court, pas spécialement non.

 

Et puis, je ne sais pas, est-ce que les bureaux de style et les créateurs nous influencent à ce point?

Toujours est-il que je plonge avec bonheur dans la vague bleue, de plus en plus facilement, sans heurt ni bleus à l’âme. 

 

Mon dernier méfait en date: mon fameux week end Anversois, dans la boutique vintage dans laquelle j’avais déjà fauté, Jutka & Risk.

Je passe en revue avec soin l’intégralité des vêtements de la boutique, une seule pièce me saute littéralement aux yeux, cette blouse en soie bleue dont la qualité et la coupe n’ont strictement rien à envier aux créateurs actuels.

 

Parfaitement à ma taille, je l’embarque ainsi qu’un petit sac à chaînette ultra pâtiné.

Les 2 me donnent déjà l’impression d’avoir été faits pour être portés ensemble. 

 

Point de premier degré, il est extrêmement facile de tomber dans un look mémère au possible avec une blouse en soie et un sac à chaînettes.

 

L’idée est justement de casser le côté un peu trop « coincé » des 2 pièces en les associant à un jean large, un collier mi chic mi rock et une paire de sandales vernies à plateaux aussi vertigineuses que confortables.

 

Un peu de vrai rouge sur les ongles et les lèvres et l’équilibre chic/décontracté est parfaitement respecté.

 

 

 

Top vintage, jean large Uniqlo, collier Les Bijoux de Sophie, chaussures Topshop, sac vintage

 

 

Décidément, le vintage est plus que jamais au goût du jour. 

Il est présent quasi systématiquement dans mes tenues les plus réussie.

Et au prix que coûtent ces pièces quasi uniques, on aurait drôlement tort de s’en priver, non?