- Nettoyage d’automne?

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En ce dimanche plutôt gris (chez moi en tout cas) annonçant l’officiel début de l’automne, je vous glisse un petit mot sur mon vide-dressing qui vient d’être légèrement renfloué.

 

Pour les amatrices de carrot pants et autres derbies en cuir glacé, je ne saurais trop vous conseiller d’aller y mettre votre nez.

 

 

Pour celles qui ne sont pas spécialement fan de pantalon au nom de légume, je vais continuer à alimenter le vide-dressing de nouvelles pièces dans les heures qui vont suivre…

 

 

- Animal-print fever: part #1

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La semaine dernière, je me rends compte que j’ai foulé, (sans vraiment avoir percuté cette information d’ailleurs), le sol de 3 capitales de la mode.

 

New York le lundi (comme vous le savez déjà)

Paris le vendredi pour une mission dont je vous reparlerai cette semaine et pour ma chronique

mais également Anvers le samedi pour un petit modepass trip avec mes copines.

 

A ces 3 villes, j’ai également donné un autre point commun.

Un point commun lié à mon shopping sur place.

 

J’ai définitivement succombé à l’imprimé animalier, c’est bon, je suis plus que prête pour le zoo.

 

Amis panthères, léopards, girafes et autres zèbres, préparez vos mouchoirs, Punky b est dans la place!

 

On ne saura bientôt plus me différencier de nos amies les bêtes…

 

Mais peut-être était-ce déjà le cas, c’est ça, bande d’ingrats?

 

Allez, je vous passe cette effronterie somme toute plutôt pas fausse (moi la macaque assumée) et je vous montre à quoi ressemble ma mutation animalière, lookement parlant, as always.

 

Voici les animal-print clothes shoppés à New York et Anvers.

Pour Paris, un autre billet entier sera nécessaire.

 

New York, 19h 50, j’ai 10 fucking minutes pour mon premier passage chez Forever 21, un des temples américains du cheap, je ressors de là bas avec un gilet qui pourrait paraître totalement improbable (importable) et sur lequel j’ai néanmoins gravement craqué.

 

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Gilet Forever 21, débardeur en soie H&M Trend, legging et low boots H&M

Anvers, un petit tour chez Zara comme de bien entendu, leur collection automne/hiver étant particulièrement réussie, j’ai du mal ces derniers temps à sortir de là-bas paluches empty.
Résultat, une très belle et très grande écharpe, foulard, étole, cache-nez, enfin, ce que vous voulez.
Ce qui est certain, c’est qu’elle me plaît!
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Foulard/écharpe Zara, perfecto Iro, débardeur en soie H&M Trend, legging et low boots H&M, sac frangé Zara
Pour celles que ça intéresserait, les low boots ont été achetées 34,90€ chez notre Suédois préféré et elles sont d’un confort absolu malgré leur talon relativement haut et plutôt fin.
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A bonne entendeuse, saluti, je vous dis a domani pour la suite de l’animal-print folie!
PS: Excusez par avance mes divagations en langue étrangère, je ne parle malheureusement pas un mot d’italien!
Comment ça, ça se voit bien?

 

 

 

 

 

- Love boots

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Si il y a bien un type de boots que je traque sans relâche depuis des années, c’est bien notre bonne vieille Camarguaise.
Elle est pour moi la quintessence du cool.
Pas spécialement féminine sans être une botte d’homme pour autant, juste basique ce qu ‘il faut tout en ayant des caractéristiques bien à elle: sa forme arrondie, sa hauteur mi-mollet, son talon en bois large et d’un confort absolu, son côté Far West sans la « violence » du design de certaines Santiags.
Bref, le confort de la charentaise qu’on aurait mixé à une paire de boots tout terrain, esthétiquement plus que sympathique.
Vous l’aurez compris, la Camarguaise, j’aime et ça ne date pas d’hier.

Et pourtant, je n’avais jusque là jamais trouvé boots à mon pied.
Il y avait toujours un détail voire plusieurs qui clochaient: trop étroites pour mes mollets de campeur, aspect trop cheap, bout plus carré que franchement arrondi, cuir trop rigide…
En clair, la Camarguaise, c’était un peu mon Arlésienne à moi.
Jusqu’à mon passage chez Absolute Vintage, fameuse friperie de Brick Lane, lors de mon séjour londonien.
Je vous plante rapidement le décor: c’est mon dernier jour sur place, je suis malade de chez « j’ai plus d’estomac », une nausée permanente, la tête qui tourne, bref, les conditions IDÉALES sont réunies pour aller dans les friperies où l’odeur est déjà difficilement supportable en n’ayant pas le coeur au bord des lèvres.
Et pourtant, telle une warrior, j’entre tout de même dans une des plus belles antres de la chaussure vintage et au bout de quelques (looooongues) minutes à me traîner de rayons en rayons, je baisse le nez et vomis tombe sur LA paire de camarguaises tant recherchée depuis des years et des années.
Elles sont à ma taille (la vraie, pas celle qui nous fait dire « c’est bon, elles vont m’aller avec une semelle et 42 kgs de coton au bout de chaque pied), ont la bonne forme, une couleur marron/taupe tout à fait à mon goût, un prix loin d’être prohibitif (30£) et un état impeccable, juste burinées comme il faut sans être défoncées.
Je n’ai envie que d’une chose, les mettre à toutes les sauces!
Je ne vois pas grand pièce de mon dressing qui va y couper, à la Camarguaise!
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Gilet et jean Zara, tee shirt H&M Trend, Camarguaises Absolute Vintage, collier Tatty Devine

C’est le retour en force des motardes?
Tant pis pour moi, je serai out avec mes boots de Camargue.
Quoi que, la Camarguaise et la chemise à carreaux, ça devrait plutôt bien fonctionner comme duo!
La suite au prochain numéro.
PS: Oui, parfaitement je mets les pieds sur les murs, c’est mon côté Spider cochon!

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- L’anecdote de la bûche by Minisushi

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Parce que parfois, rien de tel qu’un dessin poilant pour dévoiler l’inavouable

 

S’il y en a bien une qui est passée experte en illustration de gadins, c’est bien la reine de la bûche herself, j’ai nommée ma copine Minisushi, jamais la dernière à se ramasser en public! 

 

Je lui ai donc demandé de me crayonner une mini BD pour vous raconter la fameuse anecdote promise à mon retour de vacances…

 

La scène se déroule chez Massimo Dutti…

 

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Oui, c’est bien moi, à plat ventre sur une table basse que je n’avais pas vue et sur laquelle j’ai atterri, les quatre fers en l’air…

 

No comment…
 
Par contre, la tunique est une véritable splendeur, 100% pure soie, soldée à 19€, ça valait bien un bon gadin devant quelques espagnols hilares, non? 
 
 
Ben si.
 
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- Presque back mais pas tout à fait

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Ola chicas*!

 

Votre Punka est revenue de Fuerteventura, le paìs* du cactus et de l’Aloe Vera!

 

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Bon ok, y’avait aussi du soleil et des nanas, des pueblos* qu’on aurait dit mexicanos, ainsi que malheureusement, comme sur toute parcelle de terre espagnole qui se respecte, des Oreo banadas* et des Zara*

 

Que voulez-vous, on ne se refait pas, j’ai bouquiné, lézardé, grignoté, visité… et un peu shoppé, je l’admets.

 

Moi, cause perdue?

No lo sé*. 

 

Des photos de mon shopping Fuerteventurais?

 

 

Ok, je vous prévois ça dans la foulée. 

 

Des baisers mes beautés!  

 

 

* la traduction de quelques petites espagnoleries:

 

1* salut les filles

2* pays

3* villages 

4* Oreo Banadas: une tuerie de gâteau qui devrait être interdite à la vente sur un lieu où on est sensée porter un bikini!

5* notre ami ibère

6* Je ne le sais pas

 

Voilà, voilà! 

 

 

- Blouses romantiques et jeans antiques

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Les froufrous, les pièces volantées aux couleurs poudrées ou sourdes, je trouve ça très joli sur les autres, ravissant sur cintre, somptueux sur la page glacée d’un magazine.

 

Sur moi, je n’y arrive pas.

 

 

Dieu sait que j’aime les défis et réussir à m’approprier des pièces qui a priori n’ont rien à faire dans mon dressing mais là, j’avoue, je coince totalement.

 

 

Je me sens déguisée, trop premier degré, j’ai l’impression d’être trop « romantico girly » et surtout de ne pas me reconnaître stylistiquement parlant.

 

Oui, rien que ça!

 

 

Le problème, c’est que j’en achète quand même, parfois, de ces pièces traîtres qui m’attirent dans leurs filets puis me jettent dans des abîmes de perplexité fashionistique. 

 

 

Alors je les regarde, toujours sur leur cintre.

J’essaye de les associer mentalement à tous les bas stockés dans mon placard mais rien n’y fait, tout me paraît too much, inadapté et… nul.

 

Jusqu’au jour où j’ai accepté de voir les choses en face et compris que ce creusage de méninges modesque était complètement vain et inutile.

 

Ce type de pièce, pour que je puisse le porter et l’assumer, il faut l’acoquiner avec la plus passe-partout et la plus basique des fringues de mon dressing: le bon vieux jean, tout simplement!

 

Alors bien sûr, le jean doit être le plus cool possible pour casser définitivement le côté trop habillé ou pseudo girly de la pièce en question.

 

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Ici, avec cette tunique en soie rose Virginie Castaway que je trouve splendide mais que je n’avais jamais réussi à porter, je me suis dit qu’un short en jean « home made » gentiment destroy (ok, avec quelques trous) pouvait faire la blague.

Une paire de sandales à franges pour définitivement passer du côté squaw de la force, un collier à plumes blanches Agnès b et le tour est joué.

 

On n’a pas forcément complètement abandonné le côté doux et frais de la tunique mais un peu de jean et de franges ne lui ont pas fait de mal!

 

Il a finalement été encore plus simple de m’approprier ce top volanté gris asphalte Zara.

 

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Il m’a tout de suite tapé dans l’oeil et je l’ai acheté tout en restant persuadée que j’étais encore une fois pile dans l’achat de la pièce fantasmée mais pas portable au quotidien.

 

Que nenni, un bon jean large confortable, une paire de sandales à plateaux pour éviter de trop tasser la silhouette, une pochette à franges qui aide encore une fois à sortir de ce style trop violemment volanté et pour finir, toujours quelques plumes mais de Paon cette fois et aux oreilles.

Et c’est tout.

 

C’est parfaitement assumable en journée et envisageable le soir, en jouant sur le côté habillé mais pas trop.

Avec le short en jean « home made« , ça le fait aussi, en y ajoutant la paire de Gladiators fatale qui nous emmène bien loin du romantisme ambiant de ce top à volants.

 

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Bref, on finit par réussir à se projeter dans ces pièces apparemment si éloignées de son vrai moi stylistique en restant justement dans la simplicité.

 

Le fameux adage « less is more » est finalement une évidence dans ce type de cas faussement épineux.

 

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